Le gouvernement américain a pressé vendredi la junte au pouvoir en Guinée de publier très rapidement un projet de nouvelle Constitution, présentée par les autorités comme un préalable à un retour de civils élus à la tête du pays.
La sous-secrétaire d’État à la Démocratie et aux Droits de l’Homme, Uzra Zeya, a aussi exprimé auprès de ses interlocuteurs lors d'une visite en Guinée "les inquiétudes" des Etats-Unis devant l'usage excessif de la force par les services de sécurité guinéens, et leur attachement au respect des droits humains, a-t-elle dit lors d'un point de presse en ligne.
Uzra Zeya s'est rendue en Guinée du 11 au 13 juin alors qu'aucune échéance ferme n'est fixée pour une rétrocession du pouvoir par les militaires qui l'ont pris par la force en septembre 2021.
La junte a déjà fait savoir qu'elle manquerait à l'engagement, initialement pris sous la pression internationale, de céder la place d'ici à fin 2024.
Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, a refusé mercredi de s'engager formellement sur un retour des civils en 2025.
Il a cité parmi les préalables la tenue d'un référendum constitutionnel que le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya, s'est engagé selon lui à organiser d'ici à la fin de l'année. Aucun projet de Constitution n'a été rendu public à ce jour.
Uzra Zeya a souligné en Guinée "l'importance de la transparence" vis-à-vis des Guinéens sur le calendrier d'un référendum et des élections, a-t-elle dit.
"J'encourage vivement le gouvernement de transition à présenter très rapidement le projet de Constitution aux Guinéens", a-t-elle dit.
Elle a dit avoir évoqué l'état des libertés, sévèrement restreintes sous la junte.
"J'ai souligné l'importance de la liberté de la presse, de la liberté de se réunir pacifiquement, la liberté d'expression et l'importance des droits humains comme autant de piliers fondamentaux de la démocratie", a-t-elle dit.
"J'ai aussi fait part des inquiétudes des Etats-Unis devant les informations crédibles selon lesquelles les forces de sécurité guinéennes ont blessé et tué des citoyens et des manifestants désarmés", a-t-elle dit.
Elle a critiqué la suspension d'un certain nombre de médias ainsi que les coupures d'internet par le régime.
Elle a souligné qu'après une série de coups d'Etat en Afrique ces dernières années la Guinée avait été le premier pays à bénéficier d'une initiative d'assistance technique à la rédaction d'une nouvelle Constitution et à la préparation d'élections libres.
Les Etats-Unis sont le premier partenaire du développement de la Guinée avec plus de 50 millions de dollars d'investissements en 2023, a-t-elle affirmé.
La sous-secrétaire d’État à la Démocratie et aux Droits de l’Homme, Uzra Zeya, a aussi exprimé auprès de ses interlocuteurs lors d'une visite en Guinée "les inquiétudes" des Etats-Unis devant l'usage excessif de la force par les services de sécurité guinéens, et leur attachement au respect des droits humains, a-t-elle dit lors d'un point de presse en ligne.
Uzra Zeya s'est rendue en Guinée du 11 au 13 juin alors qu'aucune échéance ferme n'est fixée pour une rétrocession du pouvoir par les militaires qui l'ont pris par la force en septembre 2021.
La junte a déjà fait savoir qu'elle manquerait à l'engagement, initialement pris sous la pression internationale, de céder la place d'ici à fin 2024.
Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, a refusé mercredi de s'engager formellement sur un retour des civils en 2025.
Il a cité parmi les préalables la tenue d'un référendum constitutionnel que le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya, s'est engagé selon lui à organiser d'ici à la fin de l'année. Aucun projet de Constitution n'a été rendu public à ce jour.
Uzra Zeya a souligné en Guinée "l'importance de la transparence" vis-à-vis des Guinéens sur le calendrier d'un référendum et des élections, a-t-elle dit.
"J'encourage vivement le gouvernement de transition à présenter très rapidement le projet de Constitution aux Guinéens", a-t-elle dit.
Elle a dit avoir évoqué l'état des libertés, sévèrement restreintes sous la junte.
"J'ai souligné l'importance de la liberté de la presse, de la liberté de se réunir pacifiquement, la liberté d'expression et l'importance des droits humains comme autant de piliers fondamentaux de la démocratie", a-t-elle dit.
"J'ai aussi fait part des inquiétudes des Etats-Unis devant les informations crédibles selon lesquelles les forces de sécurité guinéennes ont blessé et tué des citoyens et des manifestants désarmés", a-t-elle dit.
Elle a critiqué la suspension d'un certain nombre de médias ainsi que les coupures d'internet par le régime.
Elle a souligné qu'après une série de coups d'Etat en Afrique ces dernières années la Guinée avait été le premier pays à bénéficier d'une initiative d'assistance technique à la rédaction d'une nouvelle Constitution et à la préparation d'élections libres.
Les Etats-Unis sont le premier partenaire du développement de la Guinée avec plus de 50 millions de dollars d'investissements en 2023, a-t-elle affirmé.
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