L’année 2024 a été marquée par une forte contraction des recettes publiques au Sénégal, selon le dernier rapport de l’ANSD. En glissement annuel, les recettes totales de l’État ont reculé de 234,8 milliards de FCFA, soit une baisse de 39,8 % des recettes fiscales. Pourtant, le mois de décembre 2024 a connu une embellie avec une hausse de 82,8 milliards de FCFA par rapport au mois précédent.
Ce sursaut en fin d’année est dû à la hausse des recettes fiscales (+78,8 milliards) et non fiscales (+4,0 milliards). Cependant, cette progression ponctuelle ne suffit pas à masquer une tendance inquiétante : l’essentiel des recettes de l’État provient de l’impôt sur le revenu et la TVA, qui ont été en net recul sur l’année.
Les impôts directs en difficulté
Les impôts directs, qui comprennent l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu, ont chuté de 28,4 % en décembre 2024 par rapport à l’année précédente. L’impôt sur le revenu, en particulier, a enregistré un recul significatif de 34,1 %, signe d’une baisse des revenus des ménages et d’une contraction de l’activité économique formelle.
L’impôt sur les sociétés a mieux résisté, mais reste inférieur aux attentes avec une baisse de 5,8 % sur l’année. Ce repli pourrait indiquer une diminution des bénéfices des entreprises et une moindre contribution fiscale du secteur privé.
Une TVA sous pression, un commerce ralenti
La TVA, qui représente une part importante des recettes fiscales, a connu un repli inquiétant. La TVA intérieure hors pétrole a diminué de 55,7 % sur l’année, tandis que la TVA à l’importation a chuté de 53,5 %. Ces baisses témoignent d’un ralentissement du commerce intérieur et extérieur, affectant directement les revenus de l’État.
La contraction des recettes publiques en 2024 pose la question de la soutenabilité des finances publiques à moyen terme. Avec un déficit budgétaire en hausse et des besoins croissants en investissements, le gouvernement devra trouver des solutions pour renforcer la mobilisation des ressources fiscales tout en soutenant la croissance économique.
Ce sursaut en fin d’année est dû à la hausse des recettes fiscales (+78,8 milliards) et non fiscales (+4,0 milliards). Cependant, cette progression ponctuelle ne suffit pas à masquer une tendance inquiétante : l’essentiel des recettes de l’État provient de l’impôt sur le revenu et la TVA, qui ont été en net recul sur l’année.
Les impôts directs en difficulté
Les impôts directs, qui comprennent l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu, ont chuté de 28,4 % en décembre 2024 par rapport à l’année précédente. L’impôt sur le revenu, en particulier, a enregistré un recul significatif de 34,1 %, signe d’une baisse des revenus des ménages et d’une contraction de l’activité économique formelle.
L’impôt sur les sociétés a mieux résisté, mais reste inférieur aux attentes avec une baisse de 5,8 % sur l’année. Ce repli pourrait indiquer une diminution des bénéfices des entreprises et une moindre contribution fiscale du secteur privé.
Une TVA sous pression, un commerce ralenti
La TVA, qui représente une part importante des recettes fiscales, a connu un repli inquiétant. La TVA intérieure hors pétrole a diminué de 55,7 % sur l’année, tandis que la TVA à l’importation a chuté de 53,5 %. Ces baisses témoignent d’un ralentissement du commerce intérieur et extérieur, affectant directement les revenus de l’État.
La contraction des recettes publiques en 2024 pose la question de la soutenabilité des finances publiques à moyen terme. Avec un déficit budgétaire en hausse et des besoins croissants en investissements, le gouvernement devra trouver des solutions pour renforcer la mobilisation des ressources fiscales tout en soutenant la croissance économique.
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