Qu'est ce qui s'est vraiment passé avec le vol ET908 de la compagnie Ethiopian Airlines à destination de Bamako qui a failli s'écraser quelques minutes après son décollage de l’aéroport International Blaise Diagne de Diass ?
Dakaractu a pu joindre un passager qui était à bord de l'avion, un Boeing 767-300.
Sous le sceau de l'anonymat, il a accepté de revenir sur les minutes de ce crash évité de justesse.
« Dès le décollage, il y a eu un gros bruit et la climatisation a dégagé de la fumée à l’intérieur de la cabine. Tout de suite l'avion a manqué de puissance pour monter », raconte notre interlocuteur. « Ayant senti le problème, le commandant a eu de la maîtrise et a continué à monter pour pouvoir faire demi tour. Tout s'est passé entre 08 heures 20 et 08 heures 30 minutes », renseigne-t-il.
« Nous avons envoyé des messages Mayday. Le commandant en faisait de même et a tenté de communiquer avec la tour de contrôle. Mais il n'avait pas de réponse. On entendait la communication parce que le micro était ON. Il paniquait parce qu'il n'avait pas de réponse. Il a insisté et il a alerté qui de droit pour pouvoir se poser et demander aux secours de se mettre en place après atterrissage », poursuit notre source. Qui a remarqué que les secours, c'est à dire le dispositif d'extinction d'incendie avait du mal à fonctionner dès les premières minutes. Finalement, la catastrophe a été évitée. Mais de justesse. Les passagers ont poussé un grand ouf de soulagement.
Mais selon notre interlocuteur c'est loin d’être fini. « Avec d'autres passagers, nous n'excluons pas d'attaquer la compagnie pour mise en danger de la vie d'autrui. Nous saisirons nos avocats pour que l'appareil soit cloué au sol. De toutes les façons, moi je ne reprends plus les avions d'Ethiopian», assure-t-il. « Ils ont mis nos vies en danger en nous donnant un vieil avion dont la porte avait du mal à se fermer », accuse-t-il...
Dakaractu a pu joindre un passager qui était à bord de l'avion, un Boeing 767-300.
Sous le sceau de l'anonymat, il a accepté de revenir sur les minutes de ce crash évité de justesse.
« Dès le décollage, il y a eu un gros bruit et la climatisation a dégagé de la fumée à l’intérieur de la cabine. Tout de suite l'avion a manqué de puissance pour monter », raconte notre interlocuteur. « Ayant senti le problème, le commandant a eu de la maîtrise et a continué à monter pour pouvoir faire demi tour. Tout s'est passé entre 08 heures 20 et 08 heures 30 minutes », renseigne-t-il.
« Nous avons envoyé des messages Mayday. Le commandant en faisait de même et a tenté de communiquer avec la tour de contrôle. Mais il n'avait pas de réponse. On entendait la communication parce que le micro était ON. Il paniquait parce qu'il n'avait pas de réponse. Il a insisté et il a alerté qui de droit pour pouvoir se poser et demander aux secours de se mettre en place après atterrissage », poursuit notre source. Qui a remarqué que les secours, c'est à dire le dispositif d'extinction d'incendie avait du mal à fonctionner dès les premières minutes. Finalement, la catastrophe a été évitée. Mais de justesse. Les passagers ont poussé un grand ouf de soulagement.
Mais selon notre interlocuteur c'est loin d’être fini. « Avec d'autres passagers, nous n'excluons pas d'attaquer la compagnie pour mise en danger de la vie d'autrui. Nous saisirons nos avocats pour que l'appareil soit cloué au sol. De toutes les façons, moi je ne reprends plus les avions d'Ethiopian», assure-t-il. « Ils ont mis nos vies en danger en nous donnant un vieil avion dont la porte avait du mal à se fermer », accuse-t-il...
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