« L’organe de régulation des médias ne laissera personne diffuser pendant des heures et en live, des scènes de violence impliquant des enfants et des adolescents. Sur cette question, en dépit des rassemblements et autres actes de protestations, le CNRA reste constant et déterminé » prévient le conseil national de régulation de l’audiovisuel du Sénégal.
Dans un communiqué lu à Dakaractu, le président de cet organe de régulation est formel. Il rejette l’argument avancé par la télévision pour justifier cette retransmission en direct des manifestations du vendredi 10 février dernier. «L’argument de « temps d’antenne vendu » avancé comme ligne de défense par Walfadjri TV, est tout simplement inacceptable » explique Babacar Diagne.
Toutefois, il ajoute qu’il y a déjà deux ans, l’entreprise avait été mise en demeure et sanctionnée, pour des faits de même nature. Nous sommes devant un cas de récidive. « Je comprends la propension de nos compatriotes à politiser toutes les questions, mais celle-ci ne saurait l’être. Il s’agit de l’avenir de nos enfants ; de notre pays.»
Ainsi, motivant sa position avec les arguments, le CNRA brandit l’article 100 du code de la presse. « Le Sénégal ne peut aller dans un sens opposé à ce qui est codifié en matière d’images télévisuelles. Le Code de la Presse (Loi n° 2017-27 du 13 juillet 2017) enjoint aux éditeurs de veiller (Article 100) de veiller à ‘’la protection des enfants mineurs, vis-à-vis des productions pouvant compromettre leur épanouissement moral et intellectuel’’».
Dans un communiqué lu à Dakaractu, le président de cet organe de régulation est formel. Il rejette l’argument avancé par la télévision pour justifier cette retransmission en direct des manifestations du vendredi 10 février dernier. «L’argument de « temps d’antenne vendu » avancé comme ligne de défense par Walfadjri TV, est tout simplement inacceptable » explique Babacar Diagne.
Toutefois, il ajoute qu’il y a déjà deux ans, l’entreprise avait été mise en demeure et sanctionnée, pour des faits de même nature. Nous sommes devant un cas de récidive. « Je comprends la propension de nos compatriotes à politiser toutes les questions, mais celle-ci ne saurait l’être. Il s’agit de l’avenir de nos enfants ; de notre pays.»
Ainsi, motivant sa position avec les arguments, le CNRA brandit l’article 100 du code de la presse. « Le Sénégal ne peut aller dans un sens opposé à ce qui est codifié en matière d’images télévisuelles. Le Code de la Presse (Loi n° 2017-27 du 13 juillet 2017) enjoint aux éditeurs de veiller (Article 100) de veiller à ‘’la protection des enfants mineurs, vis-à-vis des productions pouvant compromettre leur épanouissement moral et intellectuel’’».
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