Le nommé M. Dia né en 1966 et habitant à Tivaouane Peulh est poursuivi pour Coups et blessures volontaires au préjudice de Y. Diédhiou avec une incapacité temporaire de travail de 45 jours. Les sieurs M. M. Dia, M. D. Sow et S. S. Kourouma proche de l’accusé sont eux, poursuivis pour complicité de Cbv. Face au juge du tribunal correctionnel, tous les mis en cause ont nié en bloc les faits pour lesquels ils sont poursuivis.
Il ressort des débats d’audience que les faits remontent au mois de février 2022. Au centre de cette affaire se trouve la propriété d’un site servant pour la construction d’une mosquée. Il appartiendrait à un collectif de ‘’ibadous’’.
A la barre, le plaignant raconte sa mésaventure.
« Je les ai trouvés dans le site en allant voir mon oncle, dès qu’ils m’ont aperçu, ils ont commencé à m’insulter et m’ont par la suite, pris à partie avant que je ne sois hospitalisé 3 jours durant. », a expliqué Y. Diédhiou qui charge le groupe composé majoritairement de membres et proches d’une même famille.
« Ils ont cédé le site en question qui devait servir pour construire une mosquée. Le problème a commencé lorsque les acquéreurs ont voulu construire. Je les reconnais tous, ils m’ont tous bastionné. C’est à 11h qu’ils m’ont attaqué. On a eu des problèmes dans le passé sur des terrains qui m’appartiennent mais on a déjà réglé le contentieux devant la justice. », a-t-il poursuivi.
Interpellé, le principal mis en cause dément avoir participé à la bastonnade.
« Le jour dont il parle, je n’étais même pas présent sur les lieux, j’étais absent des lieux, j’étais parti à l’hôpital. », a soutenu M. Dia. Son frère, M. M. Dia et son chauffeur ont devant le juge témoigné être sur le site le jour des faits mais ont soutenu porter assistance au plaignant.
« J’étais présent sur le site et j’ai vu Y. Diédhiou se battre avec des gens sur place. Je suis intervenu pour le calmer avant de le faire entrer dans une maison où je lui ai remis son téléphone portable que j’avais ramassé lors des empoignades. Je jure devant Allah que je ne l’ai jamais tabassé. », a confié M. M. Dia qui sera confirmé par son chauffeur Coumba Ndofene Diouf.
« Je conduis pour M. Dia et ce jour quand il a vu Y. Diédhiou se bagarrer, il m’a dit qu’il le reconnaissait et que s’il n’intervenait pas ce dernier sera battu par la foule. Il m’a demandé de l’aider et c’est lui qui a essayé de le retenir. », a-t-il déclaré devant la juridiction.
Autres témoins entendus dans cette affaire, il s’agit du vigile gardien du site en question. Répondant au nom de A. Diallo, il a pour sa part déchargé les prévenus.
« Personne parmi ceux qui sont là n’étaient présents ce jour. J’ai juste reconnu que quatre (4) gaillards qui ont agressé Y. Diédhiou dont les dénommés Naar et A. Dia, seul M. M. Dia était sur place mais ne l’a pas bastonné», a fait savoir au juge le gardien.
Dans son témoignage, M. D. Sow a fait part de son absence le jour des faits mais souligne le fond du problème.
« Le problème est parti d’une affaire de vente de parcelles appartenant au vieux M. Dia. Je n’étais pas sur les lieux, j’étais en repos médical le jour des faits», a-t-il confié. S. S. Kourouma a abondé dans le même sens pour se tirer d’affaire.
« Je venais fraîchement de rentrer de la Casamance, je n’étais pas sur place ce jour. Je n’ai pas de problème avec Y. Diédhiou. », a-t-il dit.
Pour la partie civile, l’affaire est un contentieux entre la famille Dia et Y. Diédhiou. Pour l’avocat du plaignant, l’attroupement est causé par la volonté de la famille Dia de vouloir vendre la parcelle réservée à la construction d’une mosquée.
« Est-ce que ces faits sont imputables aux prévenus ? La famille Dia est une bande armée qui a recruté des lutteurs et donc quand vous approchez le site, ils vous agressent. Nous réclamons une condamnation exemplaire conformément à l’Itt de 45 jours et 15 millions Fcfa pour cause de préjudice», a plaidé la robe noire.
Dans son réquisitoire, le maitre des poursuites a considéré que les blessures de Y. Diédhiou ne souffrent d’aucun doute. Pour lui, les faits pour lesquels les prévenus ont été attrait à la barre sont constants, il a invité le tribunal à les déclarer coupables.
La défense a pour sa part relevé des incohérences dans le dossier. Pour les conseils, il n’y a jamais eu de contact entre la partie civile et la défense.
« Ce que Y. Diédhiou ne vous dit pas c’est qu’il était blessé depuis novembre 2021, il a chuté de son étage et il en a profité pour dire qu’il a été blessé lors de la bagarre à la tête, au cou et au bras. Pourtant son orthopédiste a bien souligné que sa fracture au bras est consolidée et en voie de guérison. », a précisé un des conseils. Selon son autre collègue de la défense, la partie civile n’est animée que d’un esprit de vengeance pour avoir perdu son contentieux avec la famille Dia sur des parcelles du site de 10 ha en question. La défense a demandé de renvoyer les prévenus des fins de la procédure.
L’affaire a été mise en délibéré au 11 mai prochain…
Il ressort des débats d’audience que les faits remontent au mois de février 2022. Au centre de cette affaire se trouve la propriété d’un site servant pour la construction d’une mosquée. Il appartiendrait à un collectif de ‘’ibadous’’.
A la barre, le plaignant raconte sa mésaventure.
« Je les ai trouvés dans le site en allant voir mon oncle, dès qu’ils m’ont aperçu, ils ont commencé à m’insulter et m’ont par la suite, pris à partie avant que je ne sois hospitalisé 3 jours durant. », a expliqué Y. Diédhiou qui charge le groupe composé majoritairement de membres et proches d’une même famille.
« Ils ont cédé le site en question qui devait servir pour construire une mosquée. Le problème a commencé lorsque les acquéreurs ont voulu construire. Je les reconnais tous, ils m’ont tous bastionné. C’est à 11h qu’ils m’ont attaqué. On a eu des problèmes dans le passé sur des terrains qui m’appartiennent mais on a déjà réglé le contentieux devant la justice. », a-t-il poursuivi.
Interpellé, le principal mis en cause dément avoir participé à la bastonnade.
« Le jour dont il parle, je n’étais même pas présent sur les lieux, j’étais absent des lieux, j’étais parti à l’hôpital. », a soutenu M. Dia. Son frère, M. M. Dia et son chauffeur ont devant le juge témoigné être sur le site le jour des faits mais ont soutenu porter assistance au plaignant.
« J’étais présent sur le site et j’ai vu Y. Diédhiou se battre avec des gens sur place. Je suis intervenu pour le calmer avant de le faire entrer dans une maison où je lui ai remis son téléphone portable que j’avais ramassé lors des empoignades. Je jure devant Allah que je ne l’ai jamais tabassé. », a confié M. M. Dia qui sera confirmé par son chauffeur Coumba Ndofene Diouf.
« Je conduis pour M. Dia et ce jour quand il a vu Y. Diédhiou se bagarrer, il m’a dit qu’il le reconnaissait et que s’il n’intervenait pas ce dernier sera battu par la foule. Il m’a demandé de l’aider et c’est lui qui a essayé de le retenir. », a-t-il déclaré devant la juridiction.
Autres témoins entendus dans cette affaire, il s’agit du vigile gardien du site en question. Répondant au nom de A. Diallo, il a pour sa part déchargé les prévenus.
« Personne parmi ceux qui sont là n’étaient présents ce jour. J’ai juste reconnu que quatre (4) gaillards qui ont agressé Y. Diédhiou dont les dénommés Naar et A. Dia, seul M. M. Dia était sur place mais ne l’a pas bastonné», a fait savoir au juge le gardien.
Dans son témoignage, M. D. Sow a fait part de son absence le jour des faits mais souligne le fond du problème.
« Le problème est parti d’une affaire de vente de parcelles appartenant au vieux M. Dia. Je n’étais pas sur les lieux, j’étais en repos médical le jour des faits», a-t-il confié. S. S. Kourouma a abondé dans le même sens pour se tirer d’affaire.
« Je venais fraîchement de rentrer de la Casamance, je n’étais pas sur place ce jour. Je n’ai pas de problème avec Y. Diédhiou. », a-t-il dit.
Pour la partie civile, l’affaire est un contentieux entre la famille Dia et Y. Diédhiou. Pour l’avocat du plaignant, l’attroupement est causé par la volonté de la famille Dia de vouloir vendre la parcelle réservée à la construction d’une mosquée.
« Est-ce que ces faits sont imputables aux prévenus ? La famille Dia est une bande armée qui a recruté des lutteurs et donc quand vous approchez le site, ils vous agressent. Nous réclamons une condamnation exemplaire conformément à l’Itt de 45 jours et 15 millions Fcfa pour cause de préjudice», a plaidé la robe noire.
Dans son réquisitoire, le maitre des poursuites a considéré que les blessures de Y. Diédhiou ne souffrent d’aucun doute. Pour lui, les faits pour lesquels les prévenus ont été attrait à la barre sont constants, il a invité le tribunal à les déclarer coupables.
La défense a pour sa part relevé des incohérences dans le dossier. Pour les conseils, il n’y a jamais eu de contact entre la partie civile et la défense.
« Ce que Y. Diédhiou ne vous dit pas c’est qu’il était blessé depuis novembre 2021, il a chuté de son étage et il en a profité pour dire qu’il a été blessé lors de la bagarre à la tête, au cou et au bras. Pourtant son orthopédiste a bien souligné que sa fracture au bras est consolidée et en voie de guérison. », a précisé un des conseils. Selon son autre collègue de la défense, la partie civile n’est animée que d’un esprit de vengeance pour avoir perdu son contentieux avec la famille Dia sur des parcelles du site de 10 ha en question. La défense a demandé de renvoyer les prévenus des fins de la procédure.
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