DAKARACTU.COM Le baptême de l’enfant d’Ahmed Khalifa Niasse, aujourd’hui à Dakar, a réuni tout le gotha politico-économico-médiatique dakarois. Idrissa Seck y a tenu un discours nostalgique : « Ce baptême me rappelle celui de mon fils ainé, Abdoulaye Seck, a-t-il déclaré. Ce jour-là étaient réunis à mon domicile tous les leaders politiques de l’opposition d’alors : Abdoulaye Wade, Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho, Landing Savané… Ahmed Khalifa Niasse a réédité l’exploit aujourd’hui, en réunissant tout le Sénégal chez lui. Je suis venu pour lui certes, mais aussi pour faire plaisir à son épouse, qui est l’une de mes militantes. Je souhaite que l’enfant grandisse pour nous rejoindre, sa mère et moi, au sein de notre famille politique. » Réponse d’Ahmed Khalifa Niasse, indexant son interlocuteur : « Celui que vous voyez là a beaucoup d’avenir.
J’ai duré dans le landernau politique et sais de quoi je parle. Il a beaucoup d’avenir. Personne dans l’arène politique n’a aujourd’hui plus d’atouts que lui. Et personne ne pourra diriger le pays sans l’associer. » En sortant du lieu de la cérémonie, le leader de « Rewmi » a croisé le ministre des Affaires étrangères, Madické Niang. La poignée de main entre les deux hommes a été très peu chaleureuse. « Le wolof que tu parles ces temps-ci est trop profond », a plaisanté Madické pour décrisper l’atmosphère. « C’est toi qui me l’a appris », a répliqué Idrissa Seck. Croisant le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, qui descendait de sa voiture, Idy a fait semblant d’être pressé et préoccupé. Il a marché vite pour monter à bord de son véhicule sans saluer son successeur lointain à la primature. Au vu de l’expression qui se lisait sur son visage, Souleymane Ndéné n’a pas dû apprécier ce geste.
J’ai duré dans le landernau politique et sais de quoi je parle. Il a beaucoup d’avenir. Personne dans l’arène politique n’a aujourd’hui plus d’atouts que lui. Et personne ne pourra diriger le pays sans l’associer. » En sortant du lieu de la cérémonie, le leader de « Rewmi » a croisé le ministre des Affaires étrangères, Madické Niang. La poignée de main entre les deux hommes a été très peu chaleureuse. « Le wolof que tu parles ces temps-ci est trop profond », a plaisanté Madické pour décrisper l’atmosphère. « C’est toi qui me l’a appris », a répliqué Idrissa Seck. Croisant le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, qui descendait de sa voiture, Idy a fait semblant d’être pressé et préoccupé. Il a marché vite pour monter à bord de son véhicule sans saluer son successeur lointain à la primature. Au vu de l’expression qui se lisait sur son visage, Souleymane Ndéné n’a pas dû apprécier ce geste.
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