"La Cour de justice de la Cedeao a jugé que l'État du Sénégal viole les droits à la liberté d'expression et la liberté de réunion pacifique du peuple sénégalais via cet arrêté, communément appelé arrêté Ousmane Ngom". En tout cas, c'est la conviction des organisations Amnesty International et la Ligue Sénégalaise des droits de l'homme (LSDH) qui ont communément tenu, ce vendredi 13 mai, une conférence de presse sur le sujet.
Rappelant les faits, le recours déposé par la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh) et la section sénégalaise de Amnesty international contre "l’Arrêté Ousmane Ngom", la Cour de la justice sous-régionale a donné au Sénégal un « délai de trois mois pour faire un rapport sur l’état d’exécution de la mesure. »
Seydi Gassama estime que cet arrêté interdisant les manifestations à certains endroits de la ville de Dakar, viole la liberté de manifestation et la charte africaine des droits de l'homme et des peuples. Il dira ainsi que "la décision de la Cour de justice est claire sur la fait que l'arrêté a contrevenu aux libertés fondamentales pendant une décennie au Sénégal''.
''Il incombe à l'État du Sénégal de respecter la décision de la cour en abrogeant cet arrêté au plus vite", a déclaré Seydi Gassama, directeur exécutif de la section d'Amnesty International au Sénégal.
Pour rappel, la Cour de justice dans son jugement avait ordonné à l'État du Sénégal d'abroger cet arrêté ministériel, sous un délai de 3 mois après la décision de la Cour de justice de la Cedeao, soit avant le 30 juin 2022...
Rappelant les faits, le recours déposé par la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh) et la section sénégalaise de Amnesty international contre "l’Arrêté Ousmane Ngom", la Cour de la justice sous-régionale a donné au Sénégal un « délai de trois mois pour faire un rapport sur l’état d’exécution de la mesure. »
Seydi Gassama estime que cet arrêté interdisant les manifestations à certains endroits de la ville de Dakar, viole la liberté de manifestation et la charte africaine des droits de l'homme et des peuples. Il dira ainsi que "la décision de la Cour de justice est claire sur la fait que l'arrêté a contrevenu aux libertés fondamentales pendant une décennie au Sénégal''.
''Il incombe à l'État du Sénégal de respecter la décision de la cour en abrogeant cet arrêté au plus vite", a déclaré Seydi Gassama, directeur exécutif de la section d'Amnesty International au Sénégal.
Pour rappel, la Cour de justice dans son jugement avait ordonné à l'État du Sénégal d'abroger cet arrêté ministériel, sous un délai de 3 mois après la décision de la Cour de justice de la Cedeao, soit avant le 30 juin 2022...
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