L’histoire entre Mame Diarra Badiane, 34 ans, et Pascal Michel Opaluche, 70 ans, semblait tirée d’un conte de fées. Mais la romance a viré au cauchemar, se terminant dans une salle d’audience du Tribunal de grande instance de Mbour. Une promesse de mariage non tenue, des accusations de trahison, et une vengeance destructrice ont tenu en haleine les spectateurs du procès, comme le rapporte L’Observateur.
Une promesse qui tourne court
Tout commence en août 2024, dans un bar de Saly Portudal. Mame Diarra Badiane et Pascal Michel Opaluche, un retraité français vivant à Popenguine, se rencontrent et entament une relation amoureuse qui évolue rapidement. Séduite par les attentions et les promesses de mariage du septuagénaire, Mame Diarra emménage chez lui. Pendant trois mois, tout semble parfait.
Mais l’idylle prend un tournant amer. Le comportement de Pascal change radicalement. Les cadeaux cessent et la promesse de mariage semble s’évanouir. Peu après, il demande à Mame Diarra de quitter son domicile, l’accusant de lui causer des problèmes.
Un plan de vengeance minutieux
Refusant cette rupture qu’elle attribue à l’influence de Sambaré Faye, le vigile de Pascal, Mame Diarra décide de se venger. Un soir, profitant de l’absence de son amant et du vigile, elle s’introduit dans la maison. Elle saccage tout sur son passage : vitres brisées, biens de valeur emportés, et bagages éparpillés dans toute la maison.
Mais la vengeance ne s’arrête pas là. Elle introduit une quantité importante de chanvre indien dans un pot de fleurs du jardin, avant de signaler anonymement à la gendarmerie de Popenguine la présence de drogue. Selon elle, le cannabis appartenait au vigile Sambaré Faye.
La gendarmerie procède alors à une double arrestation : celle de Sambaré Faye pour détention de chanvre indien, et celle de Mame Diarra pour saccage de propriété et violences.
Un procès riche en rebondissements
À la barre, Mame Diarra tente de justifier ses actes. Elle accuse son concubin de l’avoir trahie en refusant de l’épouser, une décision qu’elle attribue à l’influence néfaste du vigile. Pourtant, ses explications s’embrouillent. Elle prétend d’abord que des cambrioleurs ont saccagé la maison pendant qu’elle se cachait dans les toilettes pour sauver sa vie. Mais sous la pression, elle finit par reconnaître partiellement sa responsabilité.
Pascal Michel Opaluche, en partie civil, exige des réparations pour les vitres brisées. De son côté, le procureur de la République demande l’application stricte de la loi face à ces actes qu’il qualifie de “violents et prémédités”.
Un délibéré très attendu
Le verdict sera rendu le 10 décembre prochain. Ce procès, au-delà du fait divers, soulève des questions sur les relations interculturelles, les attentes, et les désillusions qui peuvent conduire à des actes de désespoir.
Mame Diarra Badiane, portée par l’espoir d’un mariage qui n’a jamais vu le jour, devra désormais faire face aux conséquences de ses actes. Comme le souligne L’Observateur, cette affaire est un rappel brutal des drames qui naissent quand les promesses d’amour se brisent.
Une promesse qui tourne court
Tout commence en août 2024, dans un bar de Saly Portudal. Mame Diarra Badiane et Pascal Michel Opaluche, un retraité français vivant à Popenguine, se rencontrent et entament une relation amoureuse qui évolue rapidement. Séduite par les attentions et les promesses de mariage du septuagénaire, Mame Diarra emménage chez lui. Pendant trois mois, tout semble parfait.
Mais l’idylle prend un tournant amer. Le comportement de Pascal change radicalement. Les cadeaux cessent et la promesse de mariage semble s’évanouir. Peu après, il demande à Mame Diarra de quitter son domicile, l’accusant de lui causer des problèmes.
Un plan de vengeance minutieux
Refusant cette rupture qu’elle attribue à l’influence de Sambaré Faye, le vigile de Pascal, Mame Diarra décide de se venger. Un soir, profitant de l’absence de son amant et du vigile, elle s’introduit dans la maison. Elle saccage tout sur son passage : vitres brisées, biens de valeur emportés, et bagages éparpillés dans toute la maison.
Mais la vengeance ne s’arrête pas là. Elle introduit une quantité importante de chanvre indien dans un pot de fleurs du jardin, avant de signaler anonymement à la gendarmerie de Popenguine la présence de drogue. Selon elle, le cannabis appartenait au vigile Sambaré Faye.
La gendarmerie procède alors à une double arrestation : celle de Sambaré Faye pour détention de chanvre indien, et celle de Mame Diarra pour saccage de propriété et violences.
Un procès riche en rebondissements
À la barre, Mame Diarra tente de justifier ses actes. Elle accuse son concubin de l’avoir trahie en refusant de l’épouser, une décision qu’elle attribue à l’influence néfaste du vigile. Pourtant, ses explications s’embrouillent. Elle prétend d’abord que des cambrioleurs ont saccagé la maison pendant qu’elle se cachait dans les toilettes pour sauver sa vie. Mais sous la pression, elle finit par reconnaître partiellement sa responsabilité.
Pascal Michel Opaluche, en partie civil, exige des réparations pour les vitres brisées. De son côté, le procureur de la République demande l’application stricte de la loi face à ces actes qu’il qualifie de “violents et prémédités”.
Un délibéré très attendu
Le verdict sera rendu le 10 décembre prochain. Ce procès, au-delà du fait divers, soulève des questions sur les relations interculturelles, les attentes, et les désillusions qui peuvent conduire à des actes de désespoir.
Mame Diarra Badiane, portée par l’espoir d’un mariage qui n’a jamais vu le jour, devra désormais faire face aux conséquences de ses actes. Comme le souligne L’Observateur, cette affaire est un rappel brutal des drames qui naissent quand les promesses d’amour se brisent.
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