Un nouveau scandale financier éclabousse le secteur de l’urbanisme et de l’électrification. Selon les révélations du quotidien Libération, la Société immobilière du Cap-Vert (Sicap) a assigné le groupement d’entreprises Myna Distribution / Technimex devant le tribunal du commerce pour une affaire de plusieurs centaines de millions de francs CFA « payés pour du vent ».
Un marché public vieux de 2006… jamais achevé
Tout commence le 17 février 2006, date à laquelle la Sicap confie au groupement Myna/Technimex le marché public n°877 portant sur l’électrification du lotissement Sicap Keur Massar. Mais contre toute attente, les travaux, pourtant lancés, s’interrompent brutalement, laissant les habitants dans l’obscurité.
En mars 2017, la Sicap adresse une mise en demeure (courrier n°0847 du 20 mars) sommant le groupement de reprendre les travaux. Mais cette relance restera lettre morte : Myna Distribution et Technimex ne reprendront jamais le chantier.
Plus d’un demi-milliard encaissé sans résultat
Ce qui choque le plus dans cette affaire, ce sont les montants déjà perçus. Libération révèle que le groupement avait déjà encaissé la somme colossale de 523.730.608 FCFA, répartis comme suit :
• 398.891.768 FCFA correspondant au solde débiteur du compte avance,
• 3.330.045 FCFA au titre de la retenue de garantie,
• 128.168.885 FCFA représentant le solde débiteur du compte « Entrepreneur » après saisies opérées.
En clair, une enveloppe faramineuse sortie des caisses publiques, sans qu’aucune électrification tangible ne soit réalisée sur le terrain.
La Sicap riposte devant la Justice
Excédée par cette situation, la Sicap a saisi le tribunal du commerce pour recouvrer la totalité de sa créance, montant que le groupement n’a jamais contesté « ni dans son principe ni dans son quantum », souligne Libération.
Mais la société immobilière ne s’arrête pas là. En plus du remboursement des 523 millions FCFA, elle réclame :
• 20 millions FCFA à titre de dommages et intérêts pour « résistance abusive »,
• 2 millions FCFA pour couvrir les frais non compris dans les dépens.
Un marché public vieux de 2006… jamais achevé
Tout commence le 17 février 2006, date à laquelle la Sicap confie au groupement Myna/Technimex le marché public n°877 portant sur l’électrification du lotissement Sicap Keur Massar. Mais contre toute attente, les travaux, pourtant lancés, s’interrompent brutalement, laissant les habitants dans l’obscurité.
En mars 2017, la Sicap adresse une mise en demeure (courrier n°0847 du 20 mars) sommant le groupement de reprendre les travaux. Mais cette relance restera lettre morte : Myna Distribution et Technimex ne reprendront jamais le chantier.
Plus d’un demi-milliard encaissé sans résultat
Ce qui choque le plus dans cette affaire, ce sont les montants déjà perçus. Libération révèle que le groupement avait déjà encaissé la somme colossale de 523.730.608 FCFA, répartis comme suit :
• 398.891.768 FCFA correspondant au solde débiteur du compte avance,
• 3.330.045 FCFA au titre de la retenue de garantie,
• 128.168.885 FCFA représentant le solde débiteur du compte « Entrepreneur » après saisies opérées.
En clair, une enveloppe faramineuse sortie des caisses publiques, sans qu’aucune électrification tangible ne soit réalisée sur le terrain.
La Sicap riposte devant la Justice
Excédée par cette situation, la Sicap a saisi le tribunal du commerce pour recouvrer la totalité de sa créance, montant que le groupement n’a jamais contesté « ni dans son principe ni dans son quantum », souligne Libération.
Mais la société immobilière ne s’arrête pas là. En plus du remboursement des 523 millions FCFA, elle réclame :
• 20 millions FCFA à titre de dommages et intérêts pour « résistance abusive »,
• 2 millions FCFA pour couvrir les frais non compris dans les dépens.
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