La tension électorale au Sénégal prend une tournure dramatique avec l’inculpation de 23 gardes du corps de la coalition Samm Sa Kaddu, jugés hier devant le Tribunal de Saint-Louis. Ces membres de la garde rapprochée sont accusés de coups et blessures volontaires, d’exercice illégal de la profession de police privée, de vol avec violences, de détention illégale d’armes, et de plusieurs autres chefs d’accusation graves, dont complicité et violation de l’arrêté ministériel du 22 octobre, qui réglemente l’usage des armes.
Selon le procureur, les faits de violence sont avérés, et l’enquête a permis de découvrir un arsenal impressionnant lors des fouilles menées par la Brigade d’intervention polyvalente (BIP). Des armes telles que des bombes asphyxiantes, des bâtons télescopiques, des tasers, des couteaux, des lance-pierres, ainsi que des douilles ont été retrouvées. Des objets potentiellement meurtriers, qui, selon le procureur, témoignent de la gravité des faits.
L’Observateur rapporte que le procureur a requis une peine de 5 ans de prison ferme pour les 23 prévenus directement impliqués dans les violences. Pour d’autres membres du groupe, une condamnation de 2 ans de prison, dont 1 an ferme, est envisagée. Les accusations reposent sur des faits qui ont défiguré les moments de tension préélectorale, avec des violences qui ont éclaté autour de la caravane de Samm Sa Kaddu.
La défense, menée par l’avocat Me El Hadji Diouf, plaide pour la contextualisation des événements. Selon lui, les violences étaient une réponse aux provocations de jeunes militants, et les gardes du corps ne sont que des militants engagés, prêts à défendre leurs leaders. Il ne s’agirait pas de détention d’armes, mais plutôt d’instruments de protection. Me Diouf va plus loin, imputant la responsabilité des violences au Premier ministre Ousmane Sonko, qu’il considère comme la source de cette spirale de violences qui secoue le pays depuis plusieurs années.
Le verdict final sera rendu le 6 janvier 2025, et les yeux du pays sont désormais rivés sur cette affaire qui pourrait marquer un tournant dans la gestion des violences politiques au Sénégal.
Selon le procureur, les faits de violence sont avérés, et l’enquête a permis de découvrir un arsenal impressionnant lors des fouilles menées par la Brigade d’intervention polyvalente (BIP). Des armes telles que des bombes asphyxiantes, des bâtons télescopiques, des tasers, des couteaux, des lance-pierres, ainsi que des douilles ont été retrouvées. Des objets potentiellement meurtriers, qui, selon le procureur, témoignent de la gravité des faits.
L’Observateur rapporte que le procureur a requis une peine de 5 ans de prison ferme pour les 23 prévenus directement impliqués dans les violences. Pour d’autres membres du groupe, une condamnation de 2 ans de prison, dont 1 an ferme, est envisagée. Les accusations reposent sur des faits qui ont défiguré les moments de tension préélectorale, avec des violences qui ont éclaté autour de la caravane de Samm Sa Kaddu.
La défense, menée par l’avocat Me El Hadji Diouf, plaide pour la contextualisation des événements. Selon lui, les violences étaient une réponse aux provocations de jeunes militants, et les gardes du corps ne sont que des militants engagés, prêts à défendre leurs leaders. Il ne s’agirait pas de détention d’armes, mais plutôt d’instruments de protection. Me Diouf va plus loin, imputant la responsabilité des violences au Premier ministre Ousmane Sonko, qu’il considère comme la source de cette spirale de violences qui secoue le pays depuis plusieurs années.
Le verdict final sera rendu le 6 janvier 2025, et les yeux du pays sont désormais rivés sur cette affaire qui pourrait marquer un tournant dans la gestion des violences politiques au Sénégal.
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