Le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, a balayé d’un revers de main les accusations de certains avocats « sur une justice contrôlée» indiquant que l’association de la justice et de la politique ne produit pas de la bonne justice. « Mais ce qu’il faut retenir, c’est que la politique se définit lorsque l’on va devant le peuple pour obtenir un mandat. Lorsqu’il l'a fait, le chef de l’Etat a mis en avant la question de la bonne gouvernance etc... Lorsque des poursuites sont engagées n’oublions pas que la partie de la poursuite est ce qui peut se faire au niveau du Procureur, tandis que l’investigation et la recherche des preuves relèvent de la justice; au Sénégal, il y a la séparation des pouvoirs, et je pense que sur ce plan, l’inspiration à partir de l’esprit de lois est respecté par les régimes ». Le Président de la République Macky Sall, selon toujours le nouveau président des Etats parties à la CPI, a une autre idée de la justice « et nous veillons à ce que les principes soient respectés; il faut faire confiance à ceux à qui ce dossier est confié et à travers les décisions qu’ils prendront, l'on saura si c’est fondé en droit ou pas. Laissons ces décisions intervenir au moment voulu par les juges. Il y a un temps médiatique et un temps de la justice qui n’ont pas le même rythme... »
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