La décentralisation des Bureaux d’Accueil, d’Orientation et de Suivi (BAOS) au niveau départemental a constitué un acquis majeur depuis la mise en œuvre de la territorialisation de la politique migratoire dans le cadre du projet Gouvernance-Migration-Développement. Selon les acteurs de ce programme, cette proximité des bureaux avec les populations locales était largement appréciée, l’efficacité et le professionnalisme des agents départementaux jouant un rôle prépondérant dans la lutte contre les dangers liés à la migration irrégulière.
Cependant, Diop Diaspora, ancien Point Focal des BAOS de Mbour, déplore une situation dégradée : « Depuis la rupture de leurs contrats, force est de constater que les BAOS ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Il n’y a eu aucune avancée significative, aucune politique de développement d’envergure en rapport avec la sensibilisation aux dangers de la migration irrégulière », regrette-t-il.
Il poursuit en soulignant que « la territorialisation des BAOS reste une nécessité, car les zones de départ des migrants se trouvent souvent dans les coins les plus reculés des villes et villages, éloignés des capitales régionales ». Pour Diop Diaspora, les questions essentielles à se poser sont les suivantes : « Quelle synergie entre l’État et la société civile ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’appel d’offres dans le recrutement récent des agents responsables et assistants des BAOS ? Enfin, quelle politique publique pour la gouvernance migratoire ? »
L’ancien Point Focal du Bureau d’Accueil, d’Orientation et de Suivi (BAOS) de Mbour et président de l’ONG Help for Migrant dénonce ce qu’il qualifie d’« injustice totale pour le département de Mbour, qui reste le plus touché ». Il s’interroge également sur l’absence de réponse à la question écrite de Guy Marius Sagna concernant la fermeture des BAOS départementaux (en avril 2024). « Quelle politique pour fixer les jeunes ? », questionne Diop Diaspora.
Cependant, Diop Diaspora, ancien Point Focal des BAOS de Mbour, déplore une situation dégradée : « Depuis la rupture de leurs contrats, force est de constater que les BAOS ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Il n’y a eu aucune avancée significative, aucune politique de développement d’envergure en rapport avec la sensibilisation aux dangers de la migration irrégulière », regrette-t-il.
Il poursuit en soulignant que « la territorialisation des BAOS reste une nécessité, car les zones de départ des migrants se trouvent souvent dans les coins les plus reculés des villes et villages, éloignés des capitales régionales ». Pour Diop Diaspora, les questions essentielles à se poser sont les suivantes : « Quelle synergie entre l’État et la société civile ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’appel d’offres dans le recrutement récent des agents responsables et assistants des BAOS ? Enfin, quelle politique publique pour la gouvernance migratoire ? »
L’ancien Point Focal du Bureau d’Accueil, d’Orientation et de Suivi (BAOS) de Mbour et président de l’ONG Help for Migrant dénonce ce qu’il qualifie d’« injustice totale pour le département de Mbour, qui reste le plus touché ». Il s’interroge également sur l’absence de réponse à la question écrite de Guy Marius Sagna concernant la fermeture des BAOS départementaux (en avril 2024). « Quelle politique pour fixer les jeunes ? », questionne Diop Diaspora.
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