Selon la Secrétaire générale du ministère de la Justice Aïcha Gassama Tall, la traite des personnes a toujours existé, mais c'est un phénomène qui a pris ces dernières années une ampleur considérable. Et on s'est rendu compte qu'il faut une coordination et une harmonisation des actions de tous les intervenants de la chaîne de répression pénale pour venir à bout de ce phénomène. C'est un phénomène qui génère beaucoup d'argent et qui fait que les trafiquants ne vont pas abandonner ce trafic.
Pour faire face à ce phénomène, Aïcha Gassama Tall préconise qu’il faut une répression sévère pour venir à bout de cette situation. « Dernièrement, au mois de novembre 2021, le ministère de la Justice a pris une circulaire adressée à tous les magistrats du parquet pour leur demander d'engager systématiquement des poursuites lorsqu’ils sont convaincus d'un cas de trafic de migrants et de faire en sorte que les magistrats du siège de faire des réquisitions fermes pour inciter les juges à prendre des peines de prison sévères. »
Pour sa part, le commissaire divisionnaire de police de classe exceptionnelle, Mame Seydou Ndour, par ailleurs directeur de la police de l'air et coordonnateur dudit programme, estime que depuis très longtemps, l'État du Sénégal a pris des mesures pour lutter contre le trafic illicite de migrants, l'émigration clandestine et dans ce cadre-là, en plus du dispositif législatif, l'État du Sénégal s'est attelé à créer des structures de lutte sur le terrain. « Parmi ces structures, nous avons la division nationale de lutte contre le trafic de migrants et les pratiques assimilées, à savoir la DNTL logée au sein de la direction de la police de l'air. Cette division a une compétence nationale qui a commencé à fonctionner dans un certain nombre de contrées à Karang, à Ziguinchor et une antenne de la division à Tambacounda, Kedougou », a laissé entendre M. Ndour.
À l’en croire, ces services et les actions vont être décentralisés pour consolider la lutte contre le trafic, en fonction des besoins.
Le coordonnateur du Partenariat Opérationnel Conjoint (POC), reste convaincu qu’il est important que les zones frontalières soient bien maillées pour prendre en charge le phénomène en amont. Car dit-il, les gens qui font le voyage ne sont pas tous de Dakar, il y en a qui viennent de la sous-région. Sur ce point, révèle-t-il, il y a beaucoup d'avance, car la division a été créée, il y a de cela trois ans. « Nous avons eu à déférer 392 personnes, ce qui est fondamentalement important. Entre 2020 et 2021, vous verrez que la répression au même titre que la prévention est importante et dissuasive », a-t-il déclaré avant d’annoncer que l'émigration clandestine par la voie maritime a baissé de manière extraordinaire. Et seules quatre (4) embarcations sont arrivées en Espagne pour l'année 2021.
Pour faire face à ce phénomène, Aïcha Gassama Tall préconise qu’il faut une répression sévère pour venir à bout de cette situation. « Dernièrement, au mois de novembre 2021, le ministère de la Justice a pris une circulaire adressée à tous les magistrats du parquet pour leur demander d'engager systématiquement des poursuites lorsqu’ils sont convaincus d'un cas de trafic de migrants et de faire en sorte que les magistrats du siège de faire des réquisitions fermes pour inciter les juges à prendre des peines de prison sévères. »
Pour sa part, le commissaire divisionnaire de police de classe exceptionnelle, Mame Seydou Ndour, par ailleurs directeur de la police de l'air et coordonnateur dudit programme, estime que depuis très longtemps, l'État du Sénégal a pris des mesures pour lutter contre le trafic illicite de migrants, l'émigration clandestine et dans ce cadre-là, en plus du dispositif législatif, l'État du Sénégal s'est attelé à créer des structures de lutte sur le terrain. « Parmi ces structures, nous avons la division nationale de lutte contre le trafic de migrants et les pratiques assimilées, à savoir la DNTL logée au sein de la direction de la police de l'air. Cette division a une compétence nationale qui a commencé à fonctionner dans un certain nombre de contrées à Karang, à Ziguinchor et une antenne de la division à Tambacounda, Kedougou », a laissé entendre M. Ndour.
À l’en croire, ces services et les actions vont être décentralisés pour consolider la lutte contre le trafic, en fonction des besoins.
Le coordonnateur du Partenariat Opérationnel Conjoint (POC), reste convaincu qu’il est important que les zones frontalières soient bien maillées pour prendre en charge le phénomène en amont. Car dit-il, les gens qui font le voyage ne sont pas tous de Dakar, il y en a qui viennent de la sous-région. Sur ce point, révèle-t-il, il y a beaucoup d'avance, car la division a été créée, il y a de cela trois ans. « Nous avons eu à déférer 392 personnes, ce qui est fondamentalement important. Entre 2020 et 2021, vous verrez que la répression au même titre que la prévention est importante et dissuasive », a-t-il déclaré avant d’annoncer que l'émigration clandestine par la voie maritime a baissé de manière extraordinaire. Et seules quatre (4) embarcations sont arrivées en Espagne pour l'année 2021.
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