Lutte – Suspension des face-à-face par le CNG: Les promoteurs partagés

La décision prise par le Comité national de gestion de lutte de suspendre les face-à-face d’avant ou après combat a trouvé l’assentiment chez des promoteurs. Dans ce contexte marqué par la violence, elle est justifiée selon Gaston Mbengue, promoteur du dernier face à face entre Zoss et Boy Niang. Toutefois, si M. Mbengue pense que l’homologation de cette suspension conduirait à la dérive, d’autres promoteurs comme Pape Abdou Fall optent, le cas échéant, à d’autres stratégies pour vendre les combats de lutte en lieu et place des traditionnels face-à-face.


Lutte – Suspension des face-à-face par le CNG: Les promoteurs partagés
Les promoteurs de combat de lutte n’ont pas un avis tranché sur la mesures qui ont été arrêtées avant-hier par le Cng suspendant jusqu’à nouvel ordre les face à face dans les combats de lutte. Jugée salutaire par certains amateurs, elle suscite un sentiment mitigée chez le promoteur Gaston Mbengue. «Heureusement que la sanction que le Cng a pris est provisoire. Comme la saison est en vacances, nous aurons le temps d’anticiper.

C’est une décision que l’on ne peut pas homologuer. Par exemple, on ne peut pas dire qu’il faut arrêter une campagne présidentielle, parce qu’il y a des dégâts ou des cas de violence», apprécie le promoteur du face à face entre Boy Niang et Zoss ayant abouti à une violente bagarre dans l’enceinte de la Rts. Selon Gaston Mbengue, si une telle mesure venait à être appliquée, elle conduirait tout simplement à «la dérive».

«Ce sont ces face-à-face qui permettent de vendre les combats et d’apporter du monde au stade. C’est une sorte de campagne qui permet faire la promotion du sponsor et de vendre. Attendre que le jour du combat pour payer aux lutteurs des dizaines de millions, c’est aller à la dérive. J’ai toujours organisé des face-à-face. Je ne pensais pas un instant qu’il y aurait un problème, du moment que la saison était finie et les lutteurs sont venus pour prendre leur argent», a-t-il déclaré sur les ondes de la radio privé Rfm.

Interpelé, le promoteur Pape Abdou Fall, reste tout aussi partagé sur les mesures du Cng. «C’est une mesure qui découle du mauvais comportement des lutteurs. Maintenant, on ne veut pas trop s’avancer car c’est temporaire. Il reste maintenant de voir quelles sont les stratégies qu’il faut développer pour combler le vide qui peut être laissé par les face- à-face », soutient –il.

Pape Abdou Fall penche ainsi pour le style de face à face à distance qui a été adopté par la télévision 2STV après l’échec du premier face à face entre Gris Bordeaux et Modou Lô au boulevard Centenaire.

Des formules devraient, de son point de vue, être l’objet d’une réflexion entre le promoteur et leurs partenaires. «La situation que vit l’arène a un impact négatif sur ce sport aimé au Sénégal et à l’extérieur. Elle peut porter préjudice aux différents maillons de la lutte. Les promoteurs finiront par ne plus avoir de sponsors. Les lutteurs risquent de perdre les cachets qu’ils avaient. Sans parler des amateurs», déplore Pape Abdou Fall.
Mercredi 25 Juillet 2012
sudonline




1.Posté par Jeanne le 25/07/2012 11:27



Dans la même rubrique :