La levée de fonds du Pastef qui a déjà alimenté le parti à hauteur de presque 185 millions, continue d’alimenter la polémique. Le député Abdoulaye Vilane du parti socialiste y est aussi allé de son commentaire, estimant que selon lui, cet appel de fonds de Pastef « n'est que prétexte pour valider un financement déjà disponible dont la source pourrait bien être illégale ». Selon lui, « c’est ce qu’on perçoit dans la démarche inspirée du Ministère de l’intérieur ». Dès lors, fera-t-il savoir, les autorités de l’État, destinataires d’informations et de renseignements doivent nous édifier sérieusement pour éviter des préjugés.
« Je vois mal comment le Ministre de l'intérieur pourrait interdire une telle pratique ou même contrôler la provenance des sous dès lors que le PR lui-même avait déclaré avoir bénéficié de financements des militants de l'extérieur quand il était dans l'opposition », a indiqué Vilane. Il a par ailleurs conseillé au pouvoir de faire attention à ne pas tomber dans ce piège qui consiste à faire de la publicité gratuite pour ce parti et contribuer inutilement à son essor. Déjà la presse, assure t-il, soutient généralement Pastef dans cette affaire. « Or, il est évident que si un parti de la majorité avait usé publiquement d'une telle pratique ce serait la réprobation quasi générale », soutient Vilane qui ajoute que « la loi vise à éviter que les partis bénéficient de l'argent occulte pour déstabiliser le pays (contexte et perspectives gazières et pétrolières) et non de fonds alloués par ses membres et sympathisants. »
« La situation est délicate et le contexte particulièrement troublé. Notre paysage politique est traversé par un phénomène de décomposition -recomposition politique qui ne laisse aucune formation ou chapelle ! Pour terminer, nous devons réfléchir sur le financement de la démocratie, le financement de notre système électoral, le financement et le rôle des fondations et organisations de la société civile et des ONG dans notre pays comme dans les autres pays de notre espace communautaire. Voilà qui va comme réflexion compliquer à défaut de régler la question du financement des partis politiques chez nous », a-t-il aussi déclaré.
Le maire de Kaffrine de finir par inviter à plus de cohérence et d’originalité mais surtout avec un sens élevé des responsabilités. « Demain quand nous engagerons sereinement la réflexion, nous espérer aboutir à un parachèvement du processus d’indépendance de nos États », a-t-il conclu.
« La situation est délicate et le contexte particulièrement troublé. Notre paysage politique est traversé par un phénomène de décomposition -recomposition politique qui ne laisse aucune formation ou chapelle ! Pour terminer, nous devons réfléchir sur le financement de la démocratie, le financement de notre système électoral, le financement et le rôle des fondations et organisations de la société civile et des ONG dans notre pays comme dans les autres pays de notre espace communautaire. Voilà qui va comme réflexion compliquer à défaut de régler la question du financement des partis politiques chez nous », a-t-il aussi déclaré.
Le maire de Kaffrine de finir par inviter à plus de cohérence et d’originalité mais surtout avec un sens élevé des responsabilités. « Demain quand nous engagerons sereinement la réflexion, nous espérer aboutir à un parachèvement du processus d’indépendance de nos États », a-t-il conclu.
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