Kadja Dia, danseuse, la nouvelle égérie de Salam Diallo qui fait parler d'elle

Kadja Dia elle se nomme. Et les Sénégalais l’ont découvert véritablement, ces deux dernières années, aux côtés de Salam Diallo, dont elle est une des danseuses. Pratiquant la danse depuis l’âge de 11 ans, cette jeune femme qui a déjà dépassé ses 22 hivernages, se distingue aussi par ses formes généreuses. D’ailleurs, Kadja ne laisse personne indifférent. A cœur ouvert, elle se livre.


Kadja Dia, danseuse, la nouvelle égérie de Salam Diallo qui fait parler d'elle
Joufflue, avec une forte corpulence, une forme généreuse, des coups de reins hors normes, elle a réussi à s'imposer dans le milieu de la danse malgré son jeune âge. Elle, c'est Kadja Dia, la danseuse du lead vocal du «Nokoss Bande», Salam Diallo. Elle cartonne fort tous les lundis au Nirvana, avec des pas de danses majestueux qui ne laissent pas les mélomanes indifférents. Agée seulement de 22 ans et mère de deux enfants déjà, Kadja, cette Hal Puular bon teint, est née aux Hlm Guédiawaye.
Entreprenante et déterminée, elle est entrée très tôt dans le milieu de la danse. En effet, Kadja a fait ses débuts à «Oscars des vacances», au sein du groupe «Jappoo Sam», il y a de cela 11 ans. Elle avait d’ailleurs le même âge. «Depuis 2000, je suis dans le milieu de la danse. J'ai été danseuse dans le groupe de ‘Jappoo Sam’ de Guédiawaye pendant 6 ans. J'ai dansé à ‘Oscar des vacances’», explique-t-elle.
«Après cela, j'ai arrêté la danse pendant 4 ans parce que j'étais mariée. Mais après mon divorce, je suis revenue dans le milieu. Et quand j'ai recommencé la danse, je faisais des prestations pour Tanor Tita Mbaye. Après cela, j'ai rejoint le groupe d'Oumou Sow. J'y ai passé quelque mois, avant d'atterrir chez Salam Diallo en 2009», renseigne-t-elle.
Courtisée par les artistes du fait à son talent, Kadja attribue son succès à un travail bien mérité. «Je rends grâce à Dieu. Parce que les gens me sollicitent beaucoup. Mais je pense que c'est un travail mérité. Parce que, en toute modestie, je danse quand même très bien. Il est vrai que j'ai fait les ballets, durant 4 ans pour me perfectionner. Et c'est peut-être pour cela que les artistes m'apprécient tant», lâche-t-elle avec un sourire au coin des lèvres.
Malgré la maternité, Kadja garde toujours une forme généreuse qui attire les prétendants. Des soupirants qu'elle dit renvoyer balader, car n’ayant pas la tête à ça. «A chaque fois, lors de mes prestations, il y a des personnes, des hommes qui essaient de me faire la cour, de me draguer ou même de me faire, parfois, des propositions indécentes. À chaque fois, je leur fais comprendre, de manière polie mais ferme, que je suis là que pour mon travail et rien d’autre. J'essaye de gérer la situation et je fais toujours en sorte pour me débarrasser d'eux sans les vexer», confie la jeune danseuse.
Il faut dire que la nouvelle égérie de Salam Diallo, depuis son divorce, ne fait plus bon ménage avec les hommes. C’est du moins ce qu’elle affirme. «Je viens de sortir d'un mariage qui n'a duré que 4 ans. Et vraiment, les hommes sont bizarres et très difficiles à cerner. C'est pourquoi je ne pense même pas à m'aventurer à entrer dans un autre ménage. Pour le moment, je me consacre à la danse. Et puisque le milieu est un peu complexe, il faut avoir un homme compréhensif pour avoir un ménage qui dure».
Évoluant dans un milieu délicat, avec beaucoup de rivalités entre jeunes dames, Kadja Dia n’en affirme pas moins être amie avec tout le monde. «Il y a certes une rivalité ardue dans le milieu. Mais moi, cela ne me dérange pas. Je considère toutes les danseuses comme mes grandes soeurs. Elles m'ont devancé dans le métier et pour cela je les respecte toutes. Et je pense que je ne les dérange pas», dit-elle.
Ambitieuse, Kadja l’est. Et elle pense déjà à former son groupe de danse et aussi à ouvrir un atelier de couture. «Je compte former un groupe de danse, comme les ténors et travailler plus pour avoir de l'argent. Parce que je souhaite avoir assez de moyens pour pouvoir ouvrir mon propre atelier de couture. Parce qu'à part la danse, c'est mon métier. J’ai en effet fait une formation en couture et j’espère pouvoir lancer ma propre boutique et faire de la mode un jour».
Et si elle n'est pas dans les discothèques, Kadja Dia reste chez elle pour materner ses deux bouts de bois de Dieu ou simplement se «réfugier» dans la cuisine pour mijoter de succulents plats puisqu’elle dit être un véritable cordon bleu.
Marianne NDIAYE & Cheikh DIALLO (Photo)

( Le Populaire )
Samedi 12 Novembre 2011




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