Une peine de deux ans de prison ferme a été requise jeudi contre un opposant guinéen, jugé devant un tribunal de Conakry pour "offense et diffamation" à l'encontre du chef de la junte, a constaté un journaliste de l'AFP.
Aliou Bah, chef du Mouvement démocratique libéral (MoDel), avait été arrêté le 26 décembre puis écroué le 30 pour "offense et diffamation" contre le général Mamadi Doumbouya, à la tête d'une junte qui a renversé le président civil Alpha Condé en 2021.
Le procureur du tribunal de Kaloum, quartier administratif et des affaires de la capitale Conakry, a requis jeudi deux ans de prison ferme contre M. Bah.
L'opposant avait nié les reproches à son encontre, lors du procès ouvert mardi.
Ses avocats ont dénoncé des "accusations fallacieuses". L'une d'entre eux, Me Houleymatou Bah, a dénoncé dans sa plaidoirie mercredi "un procès de la liberté d'opinion".
L'interpellation de M. Bah est la dernière en date d'une longue série dans le cadre des sévères restrictions des libertés imposées par la junte.
En plus de M. Bah, deux opposants sont portés disparus depuis leur arrestation par des hommes armés en juillet. Par ailleurs, deux officiers, dont l'ancien chef d'état-major de l'armée et ex-numéro deux du régime militaire et un médecin, sont morts dans des circonstances obscures après leur arrestation ces derniers mois.
Un journaliste, Habib Marouane Camara, qui dirige le site Lerevelateur224, a été arrêté le 4 décembre par des hommes en uniforme dans la banlieue de Conakry, selon ses avocats et un syndicat de presse qui affirment ignorer où il se trouve.
Pour ses voeux du Nouvel an, le chef de la junte a annoncé que l'année 2025 serait une "année électorale cruciale pour parachever le retour à l'ordre constitutionnel" en Guinée, sans donner de date précise.
La junte s'était initialement engagée, sous la pression internationale, à céder la place à des civils élus avant fin 2024 mais elle n'a pas tenu sa promesse.
Aliou Bah, chef du Mouvement démocratique libéral (MoDel), avait été arrêté le 26 décembre puis écroué le 30 pour "offense et diffamation" contre le général Mamadi Doumbouya, à la tête d'une junte qui a renversé le président civil Alpha Condé en 2021.
Le procureur du tribunal de Kaloum, quartier administratif et des affaires de la capitale Conakry, a requis jeudi deux ans de prison ferme contre M. Bah.
L'opposant avait nié les reproches à son encontre, lors du procès ouvert mardi.
Ses avocats ont dénoncé des "accusations fallacieuses". L'une d'entre eux, Me Houleymatou Bah, a dénoncé dans sa plaidoirie mercredi "un procès de la liberté d'opinion".
L'interpellation de M. Bah est la dernière en date d'une longue série dans le cadre des sévères restrictions des libertés imposées par la junte.
En plus de M. Bah, deux opposants sont portés disparus depuis leur arrestation par des hommes armés en juillet. Par ailleurs, deux officiers, dont l'ancien chef d'état-major de l'armée et ex-numéro deux du régime militaire et un médecin, sont morts dans des circonstances obscures après leur arrestation ces derniers mois.
Un journaliste, Habib Marouane Camara, qui dirige le site Lerevelateur224, a été arrêté le 4 décembre par des hommes en uniforme dans la banlieue de Conakry, selon ses avocats et un syndicat de presse qui affirment ignorer où il se trouve.
Pour ses voeux du Nouvel an, le chef de la junte a annoncé que l'année 2025 serait une "année électorale cruciale pour parachever le retour à l'ordre constitutionnel" en Guinée, sans donner de date précise.
La junte s'était initialement engagée, sous la pression internationale, à céder la place à des civils élus avant fin 2024 mais elle n'a pas tenu sa promesse.
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