Les mesures restrictives qui ont été annoncées dernièrement au niveau de la frontière entre le Mali et le Sénégal ont fait couler beaucoup d'encre. Dakaractu a joint au téléphone de Bamako le chargé des affaires sociales et des questions migratoires au secrétariat exécutif du Haut Conseil des Maliens de l'extérieur, Mamadou Lamine Bane, afin de revenir en long et en large sur ce qui s'est réellement passé ces derniers jours.
"Il s'agit de plusieurs convois de passagers qui étaient dans les transports en commun entre Bamako et Dakar arrivés à la frontière, ces véhicules de transport, lors du contrôle des passagers, plusieurs passagers sont confrontés au refus de la carte nationale d'identité classique malienne (carte manuscrite ou carte NINA). Les policiers à la frontière sénégalaise à Kidira n'acceptaient que la nouvelle carte biométrique ou les passeports […]. Les agents de la police sénégalaise de la frontière disaient que la mesure était une mesure générale, une application des règles communautaires de la CEDEAO et de l'UEMOA sur la carte d'identité biométrique qui est l'outil d'identification reconnu ", a déclaré M. Bane.
Poursuivant, le chargé des affaires sociales et des questions migratoires au secrétariat exécutif du Haut Conseil des Maliens de l'extérieur, a précisé : « Les gens n'étaient pas préparés à cela[...]. Les gens ont raconté que c'était une mesure qui visait spécifiquement la communauté malienne, et alors que notre bureau à Kidira qui s'est informé sur place, nous a expliqué que la mesure concernait tous les ressortissants de la CEDEAO. Que chaque passager, quel que soit son pays, devait se munir de la nouvelle carte d'identité biométrique". Nous, lorsque nous avons saisi notre bureau, il nous a expliqué que c'est une mesure de longue date émanant de la CEDEAO et qui devait être appliquée, mais qu'il y avait une certaine tolérance des autorités sénégalaises… Et c'est pourquoi la mesure n'a pas été appliquée à la lettre. L'application, pendant les deux ou trois jours, a fait un tollé dans les réseaux sociaux, mais nous, en tout cas, avons tenté de donner la bonne information. Que c'était une mesure d'ordre générale qui ne visait pas seulement la communauté malienne. Mais finalement, il y a eu ce communiqué de la police sénégalaise qui sursoit à la mesure et la mesure a été pour le moment suspendue, selon les informations que nous avons reçues", a-t-il ajouté.
Est-ce que les gens ont commencé à traverser la frontière ?
"Actuellement, les gens passent normalement avec la carte NINA, la carte biométrique et leurs passeports. La suspension de cette mesure date d'hier. Nous avons reçu les premières informations liées à la restriction jeudi ou vendredi. Et ils ont suspendu la mesure hier".
Pensez-vous qu'il y a eu des pourparlers entre les autorités des deux pays ?
« Je pense qu'une négociation entre les deux gouvernements a pu avoir lieu. En tout cas, je crois que l'accélération de la suspension peut être comprise comme des pourparlers en haut lieu entre les plus hautes autorités des deux pays. En tout cas, au niveau du Haut Conseil des Maliens de l'extérieur et de la Mission diplomatique, il y avait une mission qui était prévue pour venir à la frontière […] pour demander l'allègement de la situation, mais avant que la mission ne parte, l'annonce a été faite que la mesure a été suspendue (). Je pense que ce qui a pu accélérer les choses, ce sont les pourparlers entre les autorités des deux pays", a conclu Mamadou Lamine Bane, chargé des affaires sociales et des questions migratoires au secrétariat exécutif du Haut Conseil des Maliens de l'extérieur.
"Il s'agit de plusieurs convois de passagers qui étaient dans les transports en commun entre Bamako et Dakar arrivés à la frontière, ces véhicules de transport, lors du contrôle des passagers, plusieurs passagers sont confrontés au refus de la carte nationale d'identité classique malienne (carte manuscrite ou carte NINA). Les policiers à la frontière sénégalaise à Kidira n'acceptaient que la nouvelle carte biométrique ou les passeports […]. Les agents de la police sénégalaise de la frontière disaient que la mesure était une mesure générale, une application des règles communautaires de la CEDEAO et de l'UEMOA sur la carte d'identité biométrique qui est l'outil d'identification reconnu ", a déclaré M. Bane.
Poursuivant, le chargé des affaires sociales et des questions migratoires au secrétariat exécutif du Haut Conseil des Maliens de l'extérieur, a précisé : « Les gens n'étaient pas préparés à cela[...]. Les gens ont raconté que c'était une mesure qui visait spécifiquement la communauté malienne, et alors que notre bureau à Kidira qui s'est informé sur place, nous a expliqué que la mesure concernait tous les ressortissants de la CEDEAO. Que chaque passager, quel que soit son pays, devait se munir de la nouvelle carte d'identité biométrique". Nous, lorsque nous avons saisi notre bureau, il nous a expliqué que c'est une mesure de longue date émanant de la CEDEAO et qui devait être appliquée, mais qu'il y avait une certaine tolérance des autorités sénégalaises… Et c'est pourquoi la mesure n'a pas été appliquée à la lettre. L'application, pendant les deux ou trois jours, a fait un tollé dans les réseaux sociaux, mais nous, en tout cas, avons tenté de donner la bonne information. Que c'était une mesure d'ordre générale qui ne visait pas seulement la communauté malienne. Mais finalement, il y a eu ce communiqué de la police sénégalaise qui sursoit à la mesure et la mesure a été pour le moment suspendue, selon les informations que nous avons reçues", a-t-il ajouté.
Est-ce que les gens ont commencé à traverser la frontière ?
"Actuellement, les gens passent normalement avec la carte NINA, la carte biométrique et leurs passeports. La suspension de cette mesure date d'hier. Nous avons reçu les premières informations liées à la restriction jeudi ou vendredi. Et ils ont suspendu la mesure hier".
Pensez-vous qu'il y a eu des pourparlers entre les autorités des deux pays ?
« Je pense qu'une négociation entre les deux gouvernements a pu avoir lieu. En tout cas, je crois que l'accélération de la suspension peut être comprise comme des pourparlers en haut lieu entre les plus hautes autorités des deux pays. En tout cas, au niveau du Haut Conseil des Maliens de l'extérieur et de la Mission diplomatique, il y avait une mission qui était prévue pour venir à la frontière […] pour demander l'allègement de la situation, mais avant que la mission ne parte, l'annonce a été faite que la mesure a été suspendue (). Je pense que ce qui a pu accélérer les choses, ce sont les pourparlers entre les autorités des deux pays", a conclu Mamadou Lamine Bane, chargé des affaires sociales et des questions migratoires au secrétariat exécutif du Haut Conseil des Maliens de l'extérieur.
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