Entretien avec le DGP / Abdou Aziz Kébé assène ses vérités : « Il y a des gens qui se prennent pour des ‘Stars’ du pèlerinage…leur but est de me décrédibiliser, mais le délégué général n’est pas manipulable… »


C’est dans un entretien avec votre site Dakaractu que l’essentiel de l’actualité relative au dernier pèlerinage ainsi que les soubassements de cette entité de l’état, ont été décryptés par le Délégué général au pèlerinage.

Abdou Aziz Kébé a d’abord estimé que   l’édition précédente du pèlerinage était  satisfaisante à 80%. Quant au HAJJ 2019, même s’il a connu il est vrai quelques limites, elles seront rectifiées à la prochaine campagne. 

Des difficultés liées au « zam zam », en passant par les visas gratuits pour les encadreurs, le prix élevé de Flynas que les voyagistes privés ont souligné, le problème des quotas, jusqu’à l’agrément de la réglementation IATA, tout a été abordé par le DGP dans cet entretien. Par ailleurs, un survol des « agissements récents des voyagistes » a été fait par Abdou Aziz Kébé, qui considère  « que certains tentent  de procéder à des manipulations et campagnes de critiques dans le but d’entacher sa gestion et de le décrédibiliser. « Il y’a même des personnes qui ont voulu avoir des quotas et, n’ayant pas obtenu leur vouloir, se sont retournés contre moi pour que je parte », révèle le DGP.  

Affirmant que depuis 3 ans, il y’a un climat apaisé qui s’était installé entre la délégation et les voyagistes privés et qu’il y’avait toujours un management de coopération et de concertation entre eux, le DGP dira simplement que cette campagne de destitution est simplement motivée par des intérêts d’une tierce personne qui « crée un conflit artificiel pour se retrouver devant les caméras et les radios ».

La question de l’Iata est aussi soulevée mais, le professeur  Abdou Aziz Kébé tiendra à préciser que cet agrément n’est point du ressort du Sénégal, mais plutôt du gouvernement saoudien. « En tant qu’administration, nous sommes en train de faire notre devoir sur une décision venant d’un état partenaire pour ensuite en tirer les conséquences opérationnelles. Donc, nous sommes appelés à travailler en jonction pour mieux nous adapter cette décision de l’Arabie saoudite sans que ni l’un ni l’autre soit laissé en rade », clarifie le délégué général.

Annonçant les perspectives pour la prochaine édition du HAJJ, Abdou Aziz Kébé estime que toutes les portes de la délégation restent ouvertes pour trouver le mieux-être des pèlerins.
Mardi 26 Novembre 2019




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