Devenir Officier de la Légion d’honneur, pour le récipiendaire, est d’abord vécu comme un insigne honneur qui s’inscrit dans la continuité historique depuis Napoléon, successeur d’Alexandre et de César.
C’est la conviction du récipiendaire, qui note que l’empereur a créé cet ordre dans le but de distinguer les français les plus méritants sans tenir compte des privilèges liés à la naissance. Mérites et valeurs historiques d’un legs
« Je me sens tout à fait en concordance intellectuelle, spirituelle et morale avec cet idéal napoléonien. C’est ainsi qu’étant, par hasard de filiation familiale, descendant de Thierno Souleymane Baal, auteur de la première révolution démocratique en Afrique de l’Ouest au 18ème siècle, je pouvais me prévaloir du titre de Cheikh. Je m’en suis abstenu. Je considère en effet que le mérite constitue le seul critère qui puisse justifier le choix d’une récompense quelle qu’elle soit » a-t-il dit.
Il a rappelé que l’historien sénégalais « Amadou Makhtar Mbow, ancien directeur général de l’UNESCO, a consacré un ouvrage à la vision anticipatrice de Thierno Souleymane Baal en ce qui concerne la gestion de la cité.
L’esprit qui, à la même époque, traverse Napoléon, Thierno Souleymane Baal et Jefferson est le même : justice, équité, tolérance s’affirment comme des valeurs universelles. J’en arrive ainsi à cette notion primordiale de synthèse que Senghor a dénommé le « donner et le recevoir », ce pont entre l’Occident, auquel nous lient les valeurs de 1789 et l’Orient, auquel nous lie l’Islam ».
Mamadou Diagna Ndiaye se reconnait comme un produit de cette double appartenance et réaffirme sa fierté de revendiquer cette mouvance transculturelle qui, en définitive, fait de chacun et de chacune de nous, des citoyens du monde attachés aux valeurs de tolérance, de progrès, d’égalité et de respect des droits et de la dignité humaine.
Signification et impératifs de la Légion d’honneur « La distinction que je reçois ici avec humilité induit de ma part plus de devoirs que de droits, plus de servitudes que de privilèges. Je la perçois comme un encouragement à poursuivre sans relâche le combat difficile pour imposer et faire partager les vertus du dialogue au détriment de tous les sectarismes. Il s’agit de faire triompher la prévalence de la civilisation de l’Universel de Senghor sur le choc des civilisations d’inspiration huntingtonienne. Dans l’intitulé ‘’Légion d’honneur ‘’, il y a le mot ‘’honneur’’ ». C’est ainsi que le récipiendaire situe les mérites liés à cette médaille. Il a relevé que dans un monde en troubles, traversé de fractures multiples, la crise des valeurs lui parait la plus préoccupante dans la mesure où elle touche aux fondements mêmes de nos sociétés.
« Il est plus que temps de redonner tout son sens à la notion d’honneur, une valeur sans prix qui ne ressemble à aucune autre et qui se conjugue à tous les temps » a-t-il ehorté. Situant aussi les priorités, il a réaffirmé que dans la lutte pour la civilisation, il est impératif de veiller à susciter des exemples et des modèles à offrir à la communauté des hommes, de mettre en œuvre, à l’échelle des nations des normes en matière d’éthique. « L’éducation et la formation de la jeunesse doivent être de nature à l’enraciner dans le respect des valeurs de la
République. C’est une tâche difficile et immense, mais je crois à la contagion des valeurs. Ne jamais capituler, ne jamais renoncer, tel est le credo » a-t-il conclu.
C’est la conviction du récipiendaire, qui note que l’empereur a créé cet ordre dans le but de distinguer les français les plus méritants sans tenir compte des privilèges liés à la naissance. Mérites et valeurs historiques d’un legs
« Je me sens tout à fait en concordance intellectuelle, spirituelle et morale avec cet idéal napoléonien. C’est ainsi qu’étant, par hasard de filiation familiale, descendant de Thierno Souleymane Baal, auteur de la première révolution démocratique en Afrique de l’Ouest au 18ème siècle, je pouvais me prévaloir du titre de Cheikh. Je m’en suis abstenu. Je considère en effet que le mérite constitue le seul critère qui puisse justifier le choix d’une récompense quelle qu’elle soit » a-t-il dit.
Il a rappelé que l’historien sénégalais « Amadou Makhtar Mbow, ancien directeur général de l’UNESCO, a consacré un ouvrage à la vision anticipatrice de Thierno Souleymane Baal en ce qui concerne la gestion de la cité.
L’esprit qui, à la même époque, traverse Napoléon, Thierno Souleymane Baal et Jefferson est le même : justice, équité, tolérance s’affirment comme des valeurs universelles. J’en arrive ainsi à cette notion primordiale de synthèse que Senghor a dénommé le « donner et le recevoir », ce pont entre l’Occident, auquel nous lient les valeurs de 1789 et l’Orient, auquel nous lie l’Islam ».
Mamadou Diagna Ndiaye se reconnait comme un produit de cette double appartenance et réaffirme sa fierté de revendiquer cette mouvance transculturelle qui, en définitive, fait de chacun et de chacune de nous, des citoyens du monde attachés aux valeurs de tolérance, de progrès, d’égalité et de respect des droits et de la dignité humaine.
Signification et impératifs de la Légion d’honneur « La distinction que je reçois ici avec humilité induit de ma part plus de devoirs que de droits, plus de servitudes que de privilèges. Je la perçois comme un encouragement à poursuivre sans relâche le combat difficile pour imposer et faire partager les vertus du dialogue au détriment de tous les sectarismes. Il s’agit de faire triompher la prévalence de la civilisation de l’Universel de Senghor sur le choc des civilisations d’inspiration huntingtonienne. Dans l’intitulé ‘’Légion d’honneur ‘’, il y a le mot ‘’honneur’’ ». C’est ainsi que le récipiendaire situe les mérites liés à cette médaille. Il a relevé que dans un monde en troubles, traversé de fractures multiples, la crise des valeurs lui parait la plus préoccupante dans la mesure où elle touche aux fondements mêmes de nos sociétés.
« Il est plus que temps de redonner tout son sens à la notion d’honneur, une valeur sans prix qui ne ressemble à aucune autre et qui se conjugue à tous les temps » a-t-il ehorté. Situant aussi les priorités, il a réaffirmé que dans la lutte pour la civilisation, il est impératif de veiller à susciter des exemples et des modèles à offrir à la communauté des hommes, de mettre en œuvre, à l’échelle des nations des normes en matière d’éthique. « L’éducation et la formation de la jeunesse doivent être de nature à l’enraciner dans le respect des valeurs de la
République. C’est une tâche difficile et immense, mais je crois à la contagion des valeurs. Ne jamais capituler, ne jamais renoncer, tel est le credo » a-t-il conclu.
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