Le coordonnateur national d'Amnesty International, Seydi Gassama, s'est prononcé sur le décès du garde du corps de la coalition "Sam sa Kaddu", qui était emprisonné à Saint-Louis lors de la campagne législative et qui est décédé après son évacuation à l'hôpital régional de Saint-Louis. Ainsi, il plaide pour la libération des 82 autres détenus lors de la campagne des législatives du 17 novembre 2024. " Tout d'abord, je présente mes condoléances à la famille de Bassirou Diop. Ce que nous savons, c'est qu'il était malade en prison. Il a d'abord été envoyé à l'infirmerie puis à l'hôpital pour des soins. Ce que le certificat du genre de mort dit, et qui a été interprété par un médecin, c'est qu'il avait une cardiopathie. Les gens peuvent être malades sans le savoir. Les facteurs qui peuvent déclencher cette maladie sont nombreux. Le fait d'être en prison est un véritable stress, le fait d'être debout devant le tribunal est aussi un stress. Tout ce stress peut déclencher une maladie dont on ignore l'existence », a indiqué Seydi Gassama. Donc, poursuit-il, "on peut dire qu'il est mort de mort naturelle, mais les conditions de détention, en plus du stress, peuvent en être la cause", soutient-il.
Sur ce, le défenseur des droits de l'Hommiste souhaite la relaxe des prévenus. "Ces jeunes arrêtés, au nombre de 82, on souhaite vraiment leur libération dans les plus brefs délais. On doit vraiment dépasser les manifestations violentes liées à la campagne électorale. Le Sénégal a besoin d'unité, de paix pour se concentrer au travail. Je lance un appel au procureur de Saint-Louis, aux juges pour la libération de ces jeunes », plaide-t-il en marge du séminaire axé sur les stratégies d'harmonisation du droit sénégalais de la famille avec les textes internationaux.
Sur ce, le défenseur des droits de l'Hommiste souhaite la relaxe des prévenus. "Ces jeunes arrêtés, au nombre de 82, on souhaite vraiment leur libération dans les plus brefs délais. On doit vraiment dépasser les manifestations violentes liées à la campagne électorale. Le Sénégal a besoin d'unité, de paix pour se concentrer au travail. Je lance un appel au procureur de Saint-Louis, aux juges pour la libération de ces jeunes », plaide-t-il en marge du séminaire axé sur les stratégies d'harmonisation du droit sénégalais de la famille avec les textes internationaux.
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