S’il y a des acteurs qui n’en peuvent plus d’avaler des couleuvres sur l’axe Dakar-Bamako, ce sont bien les conducteurs. À l’occasion d’une journée de sensibilisation organisée ce vendredi 26 novembre sur la sécurité routière, par le Collectif des conducteurs du Sénégal et l’association des conducteurs du Port, ils ont décrié leurs conditions de travail sur ce corridor ô combien important pour les deux pays.
La première chose qu’ils ont cependant exposée au mur de lamentations, c’est « la manière dont le recrutement se fait... Il n’y a ni contrat encore moins de mesures d’accompagnement pour les travailleurs », dénonce Mod Sambe qui préside l’association des conducteurs du Port autonome de Dakar.
Selon lui, le mauvais traitement dont les chauffeurs font l’objet est lié à leur implication dans des accidents de la route. « Si on veut vraiment lutter contre les accidents, on doit améliorer les conditions de travail des chauffeurs », plaide-t-il.
Il ajoute que les véhicules qu’ils doivent conduire de Dakar à Bamako ne sont pas toujours aux normes. Il n’oublie pas l’absence de primes de risque sur un axe très dangereux qui enregistre des attaques de temps en temps. « Actuellement, personne n’ose circuler nuitamment. À partir de 20 heures, tout le monde s’arrête à cause de l’insécurité », fait savoir Mod Samb qui déplore aussi les tracasseries auxquelles ils sont confrontés sur le territoire malien. « C’est comme si nous n’étions pas des africains », s’est-il désolé.
Mais à son avis, les conducteurs ont une part de responsabilité dans la façon dont ils sont traités par leurs employeurs. « Au sein de notre corporation, il n’y a pas de solidarité », avoue Mod Sambe qui admet qu’ « il n’y a pas d’entente pour mener des actions communes en faveur des chauffeurs ».
Pour finir, un appel est lancé à l’État pour la formation des conducteurs aux fins de réduire les risques d’accident...
La première chose qu’ils ont cependant exposée au mur de lamentations, c’est « la manière dont le recrutement se fait... Il n’y a ni contrat encore moins de mesures d’accompagnement pour les travailleurs », dénonce Mod Sambe qui préside l’association des conducteurs du Port autonome de Dakar.
Selon lui, le mauvais traitement dont les chauffeurs font l’objet est lié à leur implication dans des accidents de la route. « Si on veut vraiment lutter contre les accidents, on doit améliorer les conditions de travail des chauffeurs », plaide-t-il.
Il ajoute que les véhicules qu’ils doivent conduire de Dakar à Bamako ne sont pas toujours aux normes. Il n’oublie pas l’absence de primes de risque sur un axe très dangereux qui enregistre des attaques de temps en temps. « Actuellement, personne n’ose circuler nuitamment. À partir de 20 heures, tout le monde s’arrête à cause de l’insécurité », fait savoir Mod Samb qui déplore aussi les tracasseries auxquelles ils sont confrontés sur le territoire malien. « C’est comme si nous n’étions pas des africains », s’est-il désolé.
Mais à son avis, les conducteurs ont une part de responsabilité dans la façon dont ils sont traités par leurs employeurs. « Au sein de notre corporation, il n’y a pas de solidarité », avoue Mod Sambe qui admet qu’ « il n’y a pas d’entente pour mener des actions communes en faveur des chauffeurs ».
Pour finir, un appel est lancé à l’État pour la formation des conducteurs aux fins de réduire les risques d’accident...
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