CROISSANCE ECONOMIQUE Le PIB de l’Afrique francophone inférieur à celui de l'Afrique anglophone


CROISSANCE ECONOMIQUE Le PIB de l’Afrique francophone inférieur à celui de l'Afrique anglophone
Le directeur du Laboratoire de recherches économiques et monétaires (LAREM), Pr Seydi Ababacar Dieng, a annoncé que selon de la Banque mondiale, l’Afrique francophone a une croissance et un Produit intérieur brut (PIB) inférieurs à ceux de l’Afrique anglophone. 3,2% de croissance sur la période 2000-2009 contre 6,2% pour l’Afrique anglophone.  Selon ce rapport, les pays d’Afrique francophone représentent seulement 9% du produit intérieur brut moyen de l’Afrique subsaharienne, comparativement à leurs homologues anglophones qui en représentent 47% (hors Afrique du Sud). M. Dieng a ensuite souligné que par apport à la faiblesse des entreprises, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun, qui font partie selon l’ONUDI (2011) des pays en retard avec une Valeur ajoutée moyenne (VAM) par habitant inférieure aujourd’hui à son niveau d’il y a vingt ans, et que « 65% des PME meurent dans leur première année d’existence soit 6,5 entreprises sur 10 contre 18% en Afrique du sud ». Il l’a fait savoir à l’occasion du lancement de l’enquête et de validation de documents techniques du programme de recherche : « normes sociales, capacités managériales, Tic et performances des entreprises en Afrique subsaharienne : cas du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal », tenu à l’UCAD 2 et organisé par l’Ecole doctorale Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion en partenariat avec le CRDI. Le directeur du LAREM a indiqué aussi que toutes les entreprises qui ont une taille assez petite, présentent un problème de croissance à long terme (faible capacité d’exportation, faible productivité). Selon lui toujours, la performance comprend à la fois une dimension économique et financière, aussi bien qu’une dimension sociale et humaine. Cette rencontre a pour objectif général d’analyser l’effet des normes sociales, des TIC et des capacités managériales sur la performance des entreprises en Afrique subsaharienne francophone, en mettant l’accent sur le pouvoir explicatif de la combinaison de ces facteurs,  à partir du cas de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Cameroun. Pour Seydi Ababacar Dien, « l’idée de cette rencontre est de faire en sorte que l’on maitrise les éléments déterminants de performance de nos entreprises pour apporter  des correctifs nécessaires. Il a fait savoir également que les Petites et moyennes entreprises sont les plus dynamiques en matière de création d’emploi et de richesse.
Mercredi 23 Octobre 2013




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