Le distributeur Auchan a annoncé jeudi la fermeture de 25 de ses supermarchés en Espagne dans le cadre d'un plan de restructuration qui se traduira par plus de 700 suppressions de postes, une décision qualifiée de "difficile" mais "nécessaire" par le groupe.
"Le commerce vit une profonde transformation" qui nécessite de "s'adapter" aux "nouvelles habitudes d'achat", les consommateurs préférant "des établissements plus petits et pratiques", justifie dans un communiqué le distributeur, qui opère en Espagne sous le nom d'Alcampo.
"Pour cette raison, Alcampo va mettre en place un plan d'ajustement de ses effectifs, une décision qui, bien que difficile, est responsable et nécessaire", poursuit le distributeur originaire du Nord de la France, qui a transmis ce projet jeudi matin aux organisations syndicales.
Ce plan "impliquera la fermeture de 25 supermarchés en difficulté" et "affectera 710 employés sur un effectif total de 23.300" personnes en Espagne, détaille le groupe, qui précise avoir engagé en parallèle une réduction de superficie pour 15 de ses hypermarchés.
Selon l'enseigne de distribution, les sites concernés par les fermetures font partie d'un "lot de 224 supermarchés" acquis en 2023, parmi lesquels figuraient des magasins qui "ne correspondaient pas à son modèle" économique ou dont "l'emplacement n'était pas idéal".
Cette "transformation est essentielle pour récupérer les résultats et garantir une croissance durable dans chacun des magasins", insiste le groupe français, qui réaffirme malgré tout "sa volonté de continuer à croître et à créer de la valeur" sur le marché espagnol.
Dans un communiqué, le syndicat UGT a exprimé son "rejet total" du plan présenté par le groupe. Il s'agit d'un "nouveau coup dur pour les salariés", qui "ne prend pas en compte l'effort énorme, l'engagement et le professionnalisme de ceux qui font vivre l'entreprise au quotidien", a-t-il jugé.
Le syndicat Commissions ouvrières (CCOO) a dit de son côté vouloir "aborder cette situation difficile" en se battant pour "le maintien de l'emploi". "Dans le cas où des travailleurs devraient quitter l'entreprise", il faut "qu'ils le fassent dans les meilleures conditions possibles", a-t-il insisté.
Le distributeur nordiste est confronté depuis plusieurs années à d'importantes difficultés, sur fond de transformation du secteur. Cette situation l'a poussé à annoncer fin 2024 un vaste plan social en France, comprenant des fermetures de sites et menaçant 2.400 emplois.
L'enseigne nordiste, qui fait partie de la galaxie Mulliez, dont d'autres enseignes comme Decathlon ou Leroy Merlin sont en bien meilleure santé financière, a par ailleurs annoncé lundi la nomination d'un nouveau conseil d'administration, qui sera présidé par Fabien Derville, ex-président de Decathlon.
Selon le cabinet Kantar World Panel, Alcampo possède actuellement 3% de part de marché en Espagne. Cela place l'enseigne française loin derrière le distributeur espagnol Mercadona (26,4%), mais aussi derrière ses concurrents Carrefour (9,4%), Lidl (6,6%) et Dia (3,7%).
"Le commerce vit une profonde transformation" qui nécessite de "s'adapter" aux "nouvelles habitudes d'achat", les consommateurs préférant "des établissements plus petits et pratiques", justifie dans un communiqué le distributeur, qui opère en Espagne sous le nom d'Alcampo.
"Pour cette raison, Alcampo va mettre en place un plan d'ajustement de ses effectifs, une décision qui, bien que difficile, est responsable et nécessaire", poursuit le distributeur originaire du Nord de la France, qui a transmis ce projet jeudi matin aux organisations syndicales.
Ce plan "impliquera la fermeture de 25 supermarchés en difficulté" et "affectera 710 employés sur un effectif total de 23.300" personnes en Espagne, détaille le groupe, qui précise avoir engagé en parallèle une réduction de superficie pour 15 de ses hypermarchés.
Selon l'enseigne de distribution, les sites concernés par les fermetures font partie d'un "lot de 224 supermarchés" acquis en 2023, parmi lesquels figuraient des magasins qui "ne correspondaient pas à son modèle" économique ou dont "l'emplacement n'était pas idéal".
Cette "transformation est essentielle pour récupérer les résultats et garantir une croissance durable dans chacun des magasins", insiste le groupe français, qui réaffirme malgré tout "sa volonté de continuer à croître et à créer de la valeur" sur le marché espagnol.
Dans un communiqué, le syndicat UGT a exprimé son "rejet total" du plan présenté par le groupe. Il s'agit d'un "nouveau coup dur pour les salariés", qui "ne prend pas en compte l'effort énorme, l'engagement et le professionnalisme de ceux qui font vivre l'entreprise au quotidien", a-t-il jugé.
Le syndicat Commissions ouvrières (CCOO) a dit de son côté vouloir "aborder cette situation difficile" en se battant pour "le maintien de l'emploi". "Dans le cas où des travailleurs devraient quitter l'entreprise", il faut "qu'ils le fassent dans les meilleures conditions possibles", a-t-il insisté.
Le distributeur nordiste est confronté depuis plusieurs années à d'importantes difficultés, sur fond de transformation du secteur. Cette situation l'a poussé à annoncer fin 2024 un vaste plan social en France, comprenant des fermetures de sites et menaçant 2.400 emplois.
L'enseigne nordiste, qui fait partie de la galaxie Mulliez, dont d'autres enseignes comme Decathlon ou Leroy Merlin sont en bien meilleure santé financière, a par ailleurs annoncé lundi la nomination d'un nouveau conseil d'administration, qui sera présidé par Fabien Derville, ex-président de Decathlon.
Selon le cabinet Kantar World Panel, Alcampo possède actuellement 3% de part de marché en Espagne. Cela place l'enseigne française loin derrière le distributeur espagnol Mercadona (26,4%), mais aussi derrière ses concurrents Carrefour (9,4%), Lidl (6,6%) et Dia (3,7%).
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