« Les peines proposées par le procureur et acceptées par vous sont inadaptées » au regard de la gravité des faits et il est « nécessaire qu'ils soient jugés par une juridiction correctionnelle », a dit la magistrate à l’endroit des mis en cause.
Les peines demandées par le Parquet national financier et acceptées par Vincent Bolloré, Gilles Alix et Jean-Philippe Dorent ont été refusées par le tribunal. Il a considéré que les faits reprochés avaient « gravement porté atteinte à l’ordre public économique » et « porté atteinte à la souveraineté du Togo ».
Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, et Jean-Philippe Dorent, directeur international de l'agence de communication Havas (filiale de Bolloré) avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) et le paiement d'une amende de 375.000 euros, a révélé vendredi l'hebdomadaire l'Obs.
Pourtant, le milliardaire français avait reconnu sa culpabilité pour les faits de corruption active d’agent public étranger et complicité d’abus de confiance au Togo, et avait accepté de payer une amende de 375 000 euros, sans toutefois que cette condamnation ne soit inscrite à son casier judiciaire.
Pour rappel, en avril 2018, l’affaire avait valu une garde à vue à Vincent Bolloré. S’en est suivi une chute de l’action du groupe du même nom. L’enquête judiciaire, nous apprend Le Monde, avait mis en lumière les pratiques corruptives de l’un des fleurons de l’industrie française en Afrique
Et elle devait donc trouver son épilogue vendredi devant le tribunal judiciaire de Paris. Mais il n’en sera rien et la voie est désormais ouverte à une audience devant le tribunal correctionnel.
Les peines demandées par le Parquet national financier et acceptées par Vincent Bolloré, Gilles Alix et Jean-Philippe Dorent ont été refusées par le tribunal. Il a considéré que les faits reprochés avaient « gravement porté atteinte à l’ordre public économique » et « porté atteinte à la souveraineté du Togo ».
Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, et Jean-Philippe Dorent, directeur international de l'agence de communication Havas (filiale de Bolloré) avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) et le paiement d'une amende de 375.000 euros, a révélé vendredi l'hebdomadaire l'Obs.
Pourtant, le milliardaire français avait reconnu sa culpabilité pour les faits de corruption active d’agent public étranger et complicité d’abus de confiance au Togo, et avait accepté de payer une amende de 375 000 euros, sans toutefois que cette condamnation ne soit inscrite à son casier judiciaire.
Pour rappel, en avril 2018, l’affaire avait valu une garde à vue à Vincent Bolloré. S’en est suivi une chute de l’action du groupe du même nom. L’enquête judiciaire, nous apprend Le Monde, avait mis en lumière les pratiques corruptives de l’un des fleurons de l’industrie française en Afrique
Et elle devait donc trouver son épilogue vendredi devant le tribunal judiciaire de Paris. Mais il n’en sera rien et la voie est désormais ouverte à une audience devant le tribunal correctionnel.
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