Une onde de choc secoue actuellement la Perception municipale de Ziguinchor. Un présumé réseau de falsification de documents comptables visant à détourner des fonds publics a attiré l’attention de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), qui a rapidement déployé une mission d’enquête dans la capitale du Sud. Ce qui n’était qu’un bruit de couloir est en train de se transformer en véritable affaire d’État local, révélée par L’Observateur.
Selon les informations du journal, l’Ofnac ne mène pas un audit généralisé de la gestion municipale, mais cible un groupe précis d’agents de la Perception municipale, soupçonnés d’avoir instauré un système frauduleux bien huilé. À l’aide de documents comptables falsifiés et d’écritures maquillées, ces agents auraient détourné des recettes municipales, en toute discrétion, avec la complicité présumée de certains agents de la mairie de Ziguinchor.
L’enquête, déclenchée après une dénonciation documentée, s’oriente notamment sur des cas de perception illégale de recettes municipales : des montants encaissés en contournant les circuits officiels grâce à des manipulations sur les pièces justificatives. Si, pour l’instant, aucun coupable n’est formellement désigné, L’Observateur souligne que des “présomptions sérieuses” de détournement de deniers publics justifient le rythme soutenu des auditions.
Dans la plus grande discrétion, les enquêteurs interrogent les acteurs cités dans le signalement, essayant de dénouer les fils d’une affaire qui prend une dimension politique et sociale de plus en plus marquée.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Une deuxième tempête menace la mairie de Ziguinchor. Le mouvement Frapp/Ziguinchor (Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine) est monté au créneau, pointant du doigt un écart inexpliqué de plusieurs millions de FCFA dans la gestion 2024 de l’état civil municipal.
Dans un communiqué publié le 13 mai, Frapp affirme avoir saisi officiellement le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Ziguinchor, réclamant l’ouverture d’une enquête judiciaire. À l’origine de cette initiative : une reconnaissance publique de la mairie elle-même, qui admet, dans une note de sa cellule de communication, un décalage entre les recettes attendues et les montants effectivement versés par un agent municipal.
« Une telle déclaration émanant d’une autorité publique justifie pleinement une action judiciaire », estime le mouvement dans sa déclaration relayée par L’Observateur. Frapp alerte également sur les conséquences d’une telle opacité : la perte de confiance entre les citoyens et leurs élus, mettant en péril le fragile lien de redevabilité démocratique. « La transparence ne peut exister sans vérité, et la bonne gouvernance impose une reddition des comptes sans faille », martèle l’organisation.
Alors que les regards sont braqués sur Ziguinchor, l’ampleur réelle du scandale reste encore à découvrir. L’Ofnac, de son côté, poursuit ses investigations.
Selon les informations du journal, l’Ofnac ne mène pas un audit généralisé de la gestion municipale, mais cible un groupe précis d’agents de la Perception municipale, soupçonnés d’avoir instauré un système frauduleux bien huilé. À l’aide de documents comptables falsifiés et d’écritures maquillées, ces agents auraient détourné des recettes municipales, en toute discrétion, avec la complicité présumée de certains agents de la mairie de Ziguinchor.
L’enquête, déclenchée après une dénonciation documentée, s’oriente notamment sur des cas de perception illégale de recettes municipales : des montants encaissés en contournant les circuits officiels grâce à des manipulations sur les pièces justificatives. Si, pour l’instant, aucun coupable n’est formellement désigné, L’Observateur souligne que des “présomptions sérieuses” de détournement de deniers publics justifient le rythme soutenu des auditions.
Dans la plus grande discrétion, les enquêteurs interrogent les acteurs cités dans le signalement, essayant de dénouer les fils d’une affaire qui prend une dimension politique et sociale de plus en plus marquée.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Une deuxième tempête menace la mairie de Ziguinchor. Le mouvement Frapp/Ziguinchor (Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine) est monté au créneau, pointant du doigt un écart inexpliqué de plusieurs millions de FCFA dans la gestion 2024 de l’état civil municipal.
Dans un communiqué publié le 13 mai, Frapp affirme avoir saisi officiellement le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Ziguinchor, réclamant l’ouverture d’une enquête judiciaire. À l’origine de cette initiative : une reconnaissance publique de la mairie elle-même, qui admet, dans une note de sa cellule de communication, un décalage entre les recettes attendues et les montants effectivement versés par un agent municipal.
« Une telle déclaration émanant d’une autorité publique justifie pleinement une action judiciaire », estime le mouvement dans sa déclaration relayée par L’Observateur. Frapp alerte également sur les conséquences d’une telle opacité : la perte de confiance entre les citoyens et leurs élus, mettant en péril le fragile lien de redevabilité démocratique. « La transparence ne peut exister sans vérité, et la bonne gouvernance impose une reddition des comptes sans faille », martèle l’organisation.
Alors que les regards sont braqués sur Ziguinchor, l’ampleur réelle du scandale reste encore à découvrir. L’Ofnac, de son côté, poursuit ses investigations.
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