L’affaire des quatre talibés morts à Thiénaba Cayor prend une tournure de plus en plus troublante. Comme le rapporte L’Observateur, les premiers résultats de l’autopsie réalisée à l’Hôpital général de Grand-Yoff ont révélé la présence d’un liquide suspect dans l’estomac des jeunes victimes. Ce fluide inconnu a immédiatement suscité des prélèvements sanguins qui ont été transmis à l’Institut Pasteur pour analyses approfondies.
Les corps des jeunes talibés, identifiés comme Fallou Fall, Modou Dièye et Cheikh Oumar Guèye, ne présentaient aucune trace de violence physique, ni de traumatismes apparents. De quoi écarter la piste des sévices corporels, initialement redoutée dans cette école coranique du département de Kébémer. Toutefois, les enquêteurs se concentrent désormais sur une plante locale, surnommée “Mbanté Maré”, que les garçons auraient ingurgitée, selon les déclarations recueillies lors de l’enquête.
Au cœur de cette affaire, le maître coranique du daara n’échappe pas aux foudres judiciaires. Placé initialement en garde à vue prolongée, il a été déféré au parquet de Louga hier. Il est poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui, homicide involontaire et ouverture illégale d’un internat. Toujours selon L’Observateur, le marabout a soutenu, lors de son audition, que les enfants eux-mêmes lui auraient confié avoir consommé cette plante trouvée dans l’enceinte du daara.
En attendant les résultats des analyses de l’Institut Pasteur — attendus ce week-end et jugés déterminants pour la suite de l’enquête — les autorités judiciaires ont pris des mesures fermes. Le daara a été fermé sur ordre administratif, et les talibés renvoyés dans leurs familles.
Fait notable, les familles des quatre enfants, qui ont été inhumés vendredi, ont choisi de ne pas se constituer partie civile. Une décision qui, selon certains observateurs, s’expliquerait par un mélange de résignation, de foi, et de pression sociale autour des daaras.
Les corps des jeunes talibés, identifiés comme Fallou Fall, Modou Dièye et Cheikh Oumar Guèye, ne présentaient aucune trace de violence physique, ni de traumatismes apparents. De quoi écarter la piste des sévices corporels, initialement redoutée dans cette école coranique du département de Kébémer. Toutefois, les enquêteurs se concentrent désormais sur une plante locale, surnommée “Mbanté Maré”, que les garçons auraient ingurgitée, selon les déclarations recueillies lors de l’enquête.
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