Risque de trouble et cohésion sociale : "Si l'opposition a 25% de participation active, le président de la République a 75% de part de responsabilité (El Hadj Malick Guèye).


Dans le cadre d'une tournée régionale au niveau des foyers religieux de Kaolack, le président du Parti Populaire/ Naatangué Askan Wi et sa délégation ont été reçus par les khalifes généraux de Léona Niassène et de Médina Baye.
 
Au sortir de ces deux audiences, El Hadj Malick Guèye a fait face à la presse locale de Kaolack pour faire part de ses idées. Le responsable moral du Parti Populaire/Naatangué Askan Wi de prôner la mise en place d'un comité de surveillance au niveau du Conseil Constitutionnel, afin dit-il, de restaurer la confiance institutionnelle. "Que les chefs religieux puissent surveiller le processus de restauration de la confiance institutionnelle au niveau des chambres Criminelles. Nous pronons également qu'il n'y ait plus de ministère de l'éducation nationale, mais qu'il y ait une assemblée de l'éducation nationale. On n'a plus envie de reprendre Molière...On veut revisiter ce que Cheikh Ibrahim Niass a théorisé sur les valeurs de l'éducation...", a-t-il indiqué.
 
S'exprimant sur le contexte social actuel, El Hadj Malick Guèye de regretter : "On est en train de vivre une situation gravissime en terme de risque de troubles, qui peut nous mener vers une situation catastrophique. Qu'est-ce qu'on peut faire en tant qu'acteurs pour préserver l'unité nationale, la cohésion sociale? Si l'opposition a 25% de participation active, le président de la République a 75% de part de responsabilité. Aussi, le processus électoral doit être transparent, le débat sur la troisième candidature doit être réglé parce qu'il n'est pas possible au président Macky Sall d'avoir un troisième mandat..." Et d'insister : "l'électeur doit être automatique. Dans tous les pays, quand vous avez 18 ans, on vous bascule dans le fichier électoral. Pourquoi à chaque élection, organiser une révision exceptionnelle, une révision ordinaire, tout en sachant que c'est le pouvoir qui a la capacité matérielle de mobilisation en terme de logistique pour faire inscrire ses militants...Nous proposons à la place un comité de surveillance au niveau de la CENA..."
 
En somme, El Hadj Malick Guèye d'inviter l'ensemble des acteurs à laisser de côté les invectives afin de faire des propositions dans les domaines de la santé, de l'éducation, l'économie etc..." Le vrai débat c'est la prise en charge des préoccupations des sénégalais. Le débat c'est ce que l'on propose pour les 300.000 jeunes qui sont demandeurs d'emplois chaque année, sur les 200.000 qui existent, ce qui fait un total de 500.000, cette bombe là, qu'est-ce que les acteurs politiques proposent?..."
Dimanche 26 Février 2023
Dakaractu




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