Tout commence en ligne. Sur Facebook, Mamadou Diallo entre en contact avec Oumou Diallo, une jeune femme de 18 ans qui se présente comme employée d’une entreprise de placement basée à Dakar. Pendant des semaines, elle le berce de promesses : emploi dans le BTP, formation professionnelle, et même voyage au Maroc avec contrat à la clé. Séduit par cette opportunité, Mamadou quitte Abidjan en février dernier pour rejoindre Zac Mbao, dans une maison censée abriter le siège de la structure.
À son arrivée, il est accueilli par Oumou et Mamadou Alimou Bâ, 20 ans, ressortissant guinéen. Rapidement, le ton change. Plus d’entretien d’embauche : il est désormais question d’une formation obligatoire, de 350 000 FCFA de frais de dossier, puis 150 000 FCFA pour l’hébergement. Le lendemain, un troisième membre de la bande, Amadou Seykou Diallo (22 ans), entre en scène. Il évoque un voyage imminent vers le Maroc, mais à condition de verser plus d’un million de FCFA, dont la moitié couvrirait les « frais d’entreprise ».
Au total, Mamadou débourse 950 000 FCFA, dont 450 000 FCFA en espèces, croyant fermement à l’imminence d’un contrat international. Mais les jours passent, les réponses se diluent, les promesses s’effondrent. Finalement, la vérité éclate crûment : il ne s’agit pas d’une entreprise, mais d’une structure informelle affiliée à Qnet, spécialisée dans un système de marketing de réseau où les versements sont « investis » pour prétendument recevoir des produits à vendre… après une « formation ».
Alerté, le commissariat central de Rufisque intervient et interpelle les trois organisateurs sur place. Sur les lieux, les policiers découvrent également cinq autres victimes : deux Guinéens et trois Sénégalaises, toutes persuadées d’être inscrites à une formation sérieuse, après avoir versé 300 000 FCFA chacune.
D’après L’Observateur, les mis en cause ont reconnu les faits, admettant qu’ils ne possèdent aucune autorisation officielle pour recruter, ni pour ouvrir un centre de formation. Ils ont été placés en garde à vue pour association de malfaiteurs, escroquerie, et ouverture illégale d’établissement.
À son arrivée, il est accueilli par Oumou et Mamadou Alimou Bâ, 20 ans, ressortissant guinéen. Rapidement, le ton change. Plus d’entretien d’embauche : il est désormais question d’une formation obligatoire, de 350 000 FCFA de frais de dossier, puis 150 000 FCFA pour l’hébergement. Le lendemain, un troisième membre de la bande, Amadou Seykou Diallo (22 ans), entre en scène. Il évoque un voyage imminent vers le Maroc, mais à condition de verser plus d’un million de FCFA, dont la moitié couvrirait les « frais d’entreprise ».
Au total, Mamadou débourse 950 000 FCFA, dont 450 000 FCFA en espèces, croyant fermement à l’imminence d’un contrat international. Mais les jours passent, les réponses se diluent, les promesses s’effondrent. Finalement, la vérité éclate crûment : il ne s’agit pas d’une entreprise, mais d’une structure informelle affiliée à Qnet, spécialisée dans un système de marketing de réseau où les versements sont « investis » pour prétendument recevoir des produits à vendre… après une « formation ».
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