Dakaractu : Comment vous présenter à nos lecteurs?
Ndèye Seynabou N'dour : Je me nomme Adja Ndèye Seynabou N'dour, je suis opératrice économique de profession. J'ai vu le jour à la Médina plus précisément à la rue 22 x 31, chez ma regrettée grand-mère Marie Sène Mawo. J'ai d'ailleurs grandi sous sa férule. Par ailleurs, je suis responsable politique à l'APR.
Dakaractu: Voulez-vous revenir sur le monde de votre enfance, notamment sur un fait par exemple insolite ou inédit qui est resté gravé dans votre mémoire?
Ndèye Seynabou Ndour: (Hésitations) Je me souviens que j'étais un peu turbulente (rires). Mais nous, je veux faire allusion à mes frères et sœurs, avons reçu une éducation rigoureuse. D'ailleurs, cette éducation stricte reçue de nos parents nous a beaucoup servi dans la vie. Cela dit, je me souviens que dans ma prime jeunesse, j'étais atteinte d'une maladie bizarre qui faisait que j'avais même du mal à dormir. Il fallait faire des pieds et des mains avant que je ne tombe dans les bras de Morphée. Jusque-là nul ne peut expliquer ce qui m'est arrivé. Pour ainsi dire que cette maladie mystérieuse, qui a fini par guérir, était intrigante à plus d'un titre. Cela m'a beaucoup marqué...
Dakaractu: Comment a été la cohabitation avec votre grand frère, je veux nommer Youssou N'dour? Quelle image gardez-vous de lui, de sa tendre enfance?
Ndèye Seynabou Ndour: Je suis bien placée pour parler de Youssou, qui est une figure multidimensionnelle. Depuis toujours, nous avons été trés liés. Je peux même dire que nous sommes des jumeaux eu égard à notre complicité qui date de notre adolescence. A preuve, bien qu'il soit mon grand frère, il ne prend aucune décision sans me consulter et c'est réciproque. Plus qu'un grand frère,Youssou est mon confident. Permettez moi de profiter de cette interview pour lui souhaiter encore une fois une longue et heureuse vie, au même titre que son épouse et sa progéniture. Je lui dois une fière chandelle (ses yeux s'embuent de larmes, étreinte par l'émotion).
Dakaractu: Qu'est ce qui explique votre penchant pour la politique, parlez-nous de vos débuts dans ce domaine?
Ndèye Seynabou N'dour : En fait, mon béguin pour ce que d'aucuns appellent "l'art de diriger la cité" date de mon enfance. J'ai grandi sous l'influence politique de mon père Elhadj Elimane N'dour, lequel continue d'ailleurs de militer. Toute petite, je découvre mon papa, avec ses convictions politiques chevillées au corps. Il était à l'époque avec le regretté Ramez Bourgi; d'ailleurs l'un de mes frères porte son nom. Pour ainsi dire que papa était très ami avec feu Bourgi, lequel a été le premier à lui offrir un billet pour le pèlerinage à la Mecque. Ayant grandi dans cette ambiance politique, j'ai senti très tôt poindre en moi une âme de militante. Je vous dis, à un moment, j'ai du surseoir à mes activités commerciales aux fins d'élire mon mentor, je veux nommer le Président Macky Sall.
Dakaractu: Justement, qu'est-ce qui explique votre engagement auprès de Macky Sall?
Ndèye Seynabou N'dour : L'injustice qu'il a vécue, allusion faite à son exclusion du Pds qui a sonné le glas. Je me souviens que j'avais joint à l'époque mon ami et marabout Chérif Abdourahmane Fall Tilala, afin qu'il me présente à Macky Sall. Voilà pour la petite histoire! Pour ainsi dire que je n'ai pas attendu que l'Apr soit au pouvoir pour la rejoindre. Je suis une militante convaincue. Je chemine avec l'Apr depuis la période dite des vaches maigres. C'est pourquoi le Président n'a pas hésité à me coopter dans le Directoire de notre parti.
Un illustre homme politique, si je ne me trompe Noël Mamère, disait et je le cite: "la politique, c'est d'abord une affaire de convictions". Je suis avec le Président de la République par conviction et non pour des prébendes et autres avantages. Pour preuve, je n'ai jamais réclamé quoi que ce soit depuis son avènement. Et puis, il ne s'agit pas de partage de gâteau.
Dakaractu : L'on s'achemine à pas de géant vers les élections locales et les ambitions se dessinent. Confirmez-vous cette ambition de briguer la mairie de la commune d'arrondissement de Médina que d'aucuns vous prêtent?
Ndèye Seynabou N'dour : En réalité, ce sont des jeunes, vieux, femmes, menuisiers, entre autres autochtones qui sont spontanément venus chez moi pour me proposer d'être leur candidate à la mairie de la Médina. Suite à de mûres réflexions, après bien évidemment en avoir discuté avec mes proches, parents je me suis dit "pourquoi pas?". Ceux qui m'ont choisi ne l'ont pas fait pour mes beaux yeux ou sur un coup de tête. C'est une décision mûrement réfléchie et "incha Allah" je ferais tout aux fins de répondre à leurs attentes. Vous conviendrez avec moi que rien n'est fortuit dans la vie. A l'image de mon mentor, j'entends mener une politique avec comme sacerdoce la rupture, la transparence dans la gestion des deniers publics... En somme, en politique, il faut avoir des convictions, en être fier et savoir les défendre, pour reprendre les termes de Michèle Alliot Marie.
Dakaractu: Certes Madame, mais une politique se juge par ses résultats. Pour ainsi dire que nombre de Sénégalais sont aujourd'hui dépités par votre fameux "Yonou Yokouté"...
Ndèye Seynabou N'dour : Ecoutez, qui me connait sait bien que je ne verse jamais dans la démagogie. Je ne tresse de lauriers à personne. Mais convenons-en, le régime précédent a dilapidé les ressources de ce pays. N'est-ce pas Wade lui même qui reconnaissait au cours de la campagne électorale que le pays serait dans une situation économique difficile après la dernière Présidentielle? A maintes occasions, l'Etat, par le biais de ses ministres et autres porte-parole, a détaillé de façon très didactique les difficultés, les contraintes budgétaires et la rareté des ressources auxquelles l’Etat fait face, mais surtout la situation difficile de nos finances publiques. Mais, inchallah ça ira!
Ndèye Seynabou N'dour : Je me nomme Adja Ndèye Seynabou N'dour, je suis opératrice économique de profession. J'ai vu le jour à la Médina plus précisément à la rue 22 x 31, chez ma regrettée grand-mère Marie Sène Mawo. J'ai d'ailleurs grandi sous sa férule. Par ailleurs, je suis responsable politique à l'APR.
Dakaractu: Voulez-vous revenir sur le monde de votre enfance, notamment sur un fait par exemple insolite ou inédit qui est resté gravé dans votre mémoire?
Ndèye Seynabou Ndour: (Hésitations) Je me souviens que j'étais un peu turbulente (rires). Mais nous, je veux faire allusion à mes frères et sœurs, avons reçu une éducation rigoureuse. D'ailleurs, cette éducation stricte reçue de nos parents nous a beaucoup servi dans la vie. Cela dit, je me souviens que dans ma prime jeunesse, j'étais atteinte d'une maladie bizarre qui faisait que j'avais même du mal à dormir. Il fallait faire des pieds et des mains avant que je ne tombe dans les bras de Morphée. Jusque-là nul ne peut expliquer ce qui m'est arrivé. Pour ainsi dire que cette maladie mystérieuse, qui a fini par guérir, était intrigante à plus d'un titre. Cela m'a beaucoup marqué...
Dakaractu: Comment a été la cohabitation avec votre grand frère, je veux nommer Youssou N'dour? Quelle image gardez-vous de lui, de sa tendre enfance?
Ndèye Seynabou Ndour: Je suis bien placée pour parler de Youssou, qui est une figure multidimensionnelle. Depuis toujours, nous avons été trés liés. Je peux même dire que nous sommes des jumeaux eu égard à notre complicité qui date de notre adolescence. A preuve, bien qu'il soit mon grand frère, il ne prend aucune décision sans me consulter et c'est réciproque. Plus qu'un grand frère,Youssou est mon confident. Permettez moi de profiter de cette interview pour lui souhaiter encore une fois une longue et heureuse vie, au même titre que son épouse et sa progéniture. Je lui dois une fière chandelle (ses yeux s'embuent de larmes, étreinte par l'émotion).
Dakaractu: Qu'est ce qui explique votre penchant pour la politique, parlez-nous de vos débuts dans ce domaine?
Ndèye Seynabou N'dour : En fait, mon béguin pour ce que d'aucuns appellent "l'art de diriger la cité" date de mon enfance. J'ai grandi sous l'influence politique de mon père Elhadj Elimane N'dour, lequel continue d'ailleurs de militer. Toute petite, je découvre mon papa, avec ses convictions politiques chevillées au corps. Il était à l'époque avec le regretté Ramez Bourgi; d'ailleurs l'un de mes frères porte son nom. Pour ainsi dire que papa était très ami avec feu Bourgi, lequel a été le premier à lui offrir un billet pour le pèlerinage à la Mecque. Ayant grandi dans cette ambiance politique, j'ai senti très tôt poindre en moi une âme de militante. Je vous dis, à un moment, j'ai du surseoir à mes activités commerciales aux fins d'élire mon mentor, je veux nommer le Président Macky Sall.
Dakaractu: Justement, qu'est-ce qui explique votre engagement auprès de Macky Sall?
Ndèye Seynabou N'dour : L'injustice qu'il a vécue, allusion faite à son exclusion du Pds qui a sonné le glas. Je me souviens que j'avais joint à l'époque mon ami et marabout Chérif Abdourahmane Fall Tilala, afin qu'il me présente à Macky Sall. Voilà pour la petite histoire! Pour ainsi dire que je n'ai pas attendu que l'Apr soit au pouvoir pour la rejoindre. Je suis une militante convaincue. Je chemine avec l'Apr depuis la période dite des vaches maigres. C'est pourquoi le Président n'a pas hésité à me coopter dans le Directoire de notre parti.
Un illustre homme politique, si je ne me trompe Noël Mamère, disait et je le cite: "la politique, c'est d'abord une affaire de convictions". Je suis avec le Président de la République par conviction et non pour des prébendes et autres avantages. Pour preuve, je n'ai jamais réclamé quoi que ce soit depuis son avènement. Et puis, il ne s'agit pas de partage de gâteau.
Dakaractu : L'on s'achemine à pas de géant vers les élections locales et les ambitions se dessinent. Confirmez-vous cette ambition de briguer la mairie de la commune d'arrondissement de Médina que d'aucuns vous prêtent?
Ndèye Seynabou N'dour : En réalité, ce sont des jeunes, vieux, femmes, menuisiers, entre autres autochtones qui sont spontanément venus chez moi pour me proposer d'être leur candidate à la mairie de la Médina. Suite à de mûres réflexions, après bien évidemment en avoir discuté avec mes proches, parents je me suis dit "pourquoi pas?". Ceux qui m'ont choisi ne l'ont pas fait pour mes beaux yeux ou sur un coup de tête. C'est une décision mûrement réfléchie et "incha Allah" je ferais tout aux fins de répondre à leurs attentes. Vous conviendrez avec moi que rien n'est fortuit dans la vie. A l'image de mon mentor, j'entends mener une politique avec comme sacerdoce la rupture, la transparence dans la gestion des deniers publics... En somme, en politique, il faut avoir des convictions, en être fier et savoir les défendre, pour reprendre les termes de Michèle Alliot Marie.
Dakaractu: Certes Madame, mais une politique se juge par ses résultats. Pour ainsi dire que nombre de Sénégalais sont aujourd'hui dépités par votre fameux "Yonou Yokouté"...
Ndèye Seynabou N'dour : Ecoutez, qui me connait sait bien que je ne verse jamais dans la démagogie. Je ne tresse de lauriers à personne. Mais convenons-en, le régime précédent a dilapidé les ressources de ce pays. N'est-ce pas Wade lui même qui reconnaissait au cours de la campagne électorale que le pays serait dans une situation économique difficile après la dernière Présidentielle? A maintes occasions, l'Etat, par le biais de ses ministres et autres porte-parole, a détaillé de façon très didactique les difficultés, les contraintes budgétaires et la rareté des ressources auxquelles l’Etat fait face, mais surtout la situation difficile de nos finances publiques. Mais, inchallah ça ira!
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