Le mois d'octobre est consacré à la lutte contre le Cancer. Un bon prétexte pour passer en revue la situation de cette maladie qui fait des ravages au Sénégal. Pour ce faire, Dakaractu a rendu visite au Professeur Mamadou Diop qui dirige le Centre de cancérologie Joliot-Curie de l'hopital Aristide Le Dantec. Le professionnel de la Santé a répondu à nos questions relatives aux préoccupations des malades du Cancer. Et sans prendre de gants, le Professeur Diop a pointé tous les maux dont souffre le secteur de la santé, particulièrement la lutte contre le Cancer.
De prime abord, il a relevé que le Sénégal ne dispose pas de registre des tumeurs, faute de ligne budgétaire. Autrement dit, il est difficile de savoir combien de nouveaux cas sont enregistrés chaque année. Mais, il est en mesure de révéler que le cancer du sein est le premier cancer au Sénégal suivi de celui du col de de l'utérus avant que les ORL ne pointent à la troisième place. À propos de l'état d'avancement du projet de construction d'un centre national d'Oncologie pour une meilleure prise en charge des personnes atteintes de cancer, le Professeur Diop fait savoir qu'il est en cours. Et devrait être livré en 2022. Mais avant sa réception, du personnel qualifié doit être formé d'autant plus que le Sénégal ne compte que 4 médecins spécialisés en radiothérapie, deux en oncologie et 3 voire 4 en chirurgie oncologique. Mais une prise en charge adéquate des malades n'est pas conciliable avec une panne permanente de la machine de radiothérapie. Seulement, selon le Pr Diop, il n'y a rien de plus normal que ces pannes notées. Le plus important, à son avis, c'est d'avoir à disposition des maintenanciers pour réparer toute défaillance. Ce qui est acquis avec la dernière machine installée. Cependant, le Directeur du centre de cancérologie Joliot-Curie préconise une politique de santé plus indépendante des partenaires étrangers. Aussi plaide-t-il pour la subvention des médicaments pour mieux accompagner les malades dans le traitement du cancer.
De prime abord, il a relevé que le Sénégal ne dispose pas de registre des tumeurs, faute de ligne budgétaire. Autrement dit, il est difficile de savoir combien de nouveaux cas sont enregistrés chaque année. Mais, il est en mesure de révéler que le cancer du sein est le premier cancer au Sénégal suivi de celui du col de de l'utérus avant que les ORL ne pointent à la troisième place. À propos de l'état d'avancement du projet de construction d'un centre national d'Oncologie pour une meilleure prise en charge des personnes atteintes de cancer, le Professeur Diop fait savoir qu'il est en cours. Et devrait être livré en 2022. Mais avant sa réception, du personnel qualifié doit être formé d'autant plus que le Sénégal ne compte que 4 médecins spécialisés en radiothérapie, deux en oncologie et 3 voire 4 en chirurgie oncologique. Mais une prise en charge adéquate des malades n'est pas conciliable avec une panne permanente de la machine de radiothérapie. Seulement, selon le Pr Diop, il n'y a rien de plus normal que ces pannes notées. Le plus important, à son avis, c'est d'avoir à disposition des maintenanciers pour réparer toute défaillance. Ce qui est acquis avec la dernière machine installée. Cependant, le Directeur du centre de cancérologie Joliot-Curie préconise une politique de santé plus indépendante des partenaires étrangers. Aussi plaide-t-il pour la subvention des médicaments pour mieux accompagner les malades dans le traitement du cancer.
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