Ce diplôme vous le ressentez comme quelque chose qui va vous ouvrir d’autres portes ou une simple façon de vous mettre en règle avec les exigences de la CAF ?
« C’est surtout pour me mettre en règle avec ce qui a été demandé en sachant que les gens de la CAF ont un peu exagéré. Dans toute règle, il y a des exceptions. Quand quelqu’un joue une compétition (NDLR : la Ligue des champions africaine), qu’il gagne cette compétition et atteint plusieurs fois les demi-finales, il est logique de penser que cette personne a les compétences requises pour officier à ce niveau. Ils sont allés un peu trop loin je trouve. Si j’avais su, il y a 20 ans, qu’on me demanderait cela en Afrique, je l’aurai fait naturellement. Le paradoxe, c’est qu’il y a pas mal d’entraîneurs aujourd’hui sur les bancs africains, que j’ai moi-même formés. J’en ai formé au Cameroun, au Congo… »
Comment avez-vous vécu cette « privation » ?
« Se retrouver privé de banc du jour au lendemain, c’est déroutant. Il faut savoir aussi que si je voulais passer la licence A de la CAF, il aurait fallu que je reprenne tout à zéro. Vous vous rendez compte ? C’est bien louable de vouloir harmoniser comme en Europe où le diplôme espagnol te permet par exemple d’entraîner en France, mais il faut le dire, on est trop en déficit en Afrique aujourd’hui concernant la formation. Les directeurs techniques nationaux ne forment pas les gens alors que cela fait partie de leurs prérogatives. Si tu veux te développer, il faut former les formateurs d’abord. »
Vous auriez pu passer aussi par la Fédération sénégalaise pour obtenir cette licence…
« La Fédération sénégalaise a organisé une session pour délivrer la licence à des entraîneurs du pays sans que je n’en sois informé, ni contacté. La Fédération sait bien où me trouver, elle sait où j’entraîne. Il y a beaucoup de fédérations qui ont juste contacté leurs ressortissants pour leur dire : « Venez, votre diplôme vous attend ». Ils savent qu’ils ont les compétences. Moi, ma Fédération ne m’a pas contacté, je suis donc reparti là où j’avais passé mes diplômes, en France. Je ne sais pas si c’est fait sciemment, mais en tout cas, c’est maladroit. Aujourd’hui, je n’ai aucune relation avec les autorités du foot sénégalais. »
« C’est surtout pour me mettre en règle avec ce qui a été demandé en sachant que les gens de la CAF ont un peu exagéré. Dans toute règle, il y a des exceptions. Quand quelqu’un joue une compétition (NDLR : la Ligue des champions africaine), qu’il gagne cette compétition et atteint plusieurs fois les demi-finales, il est logique de penser que cette personne a les compétences requises pour officier à ce niveau. Ils sont allés un peu trop loin je trouve. Si j’avais su, il y a 20 ans, qu’on me demanderait cela en Afrique, je l’aurai fait naturellement. Le paradoxe, c’est qu’il y a pas mal d’entraîneurs aujourd’hui sur les bancs africains, que j’ai moi-même formés. J’en ai formé au Cameroun, au Congo… »
Comment avez-vous vécu cette « privation » ?
« Se retrouver privé de banc du jour au lendemain, c’est déroutant. Il faut savoir aussi que si je voulais passer la licence A de la CAF, il aurait fallu que je reprenne tout à zéro. Vous vous rendez compte ? C’est bien louable de vouloir harmoniser comme en Europe où le diplôme espagnol te permet par exemple d’entraîner en France, mais il faut le dire, on est trop en déficit en Afrique aujourd’hui concernant la formation. Les directeurs techniques nationaux ne forment pas les gens alors que cela fait partie de leurs prérogatives. Si tu veux te développer, il faut former les formateurs d’abord. »
Vous auriez pu passer aussi par la Fédération sénégalaise pour obtenir cette licence…
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