Prévue le 02 janvier 2021, la reprise du championnat Sénégalais de football est plus que jamais menacée. Avec l’arrêté publié ce jeudi 10 décembre, par le ministre de l’intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome, qui rappelait que la mesure interdisant les rassemblements sur les terrains sportifs reste en vigueur. Un rappel à l’ordre qui intervient après un relâchement généralisé des populations face à la pandémie de la Covid-19. Mais surtout à quelques jours de la date de démarrage du championnat.
L’État qui avait fermé les yeux sur ce fameux relâchement, a décidé de resserrer l’étau face à la seconde vague de cas qui serait déjà effective, selon le ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr. Une situation qui inquiète au plus au point le monde sportif, notamment les autorités en charge du football professionnel. Malgré les subventions données par la Fédération sénégalaise de football (Fsf) aux divers clubs de football, toutes divisions comprises. Un peu plus d'un milliard FCFA ont été annoncés en provenance de la Fsf, la CAF et la FIFA. Des fonds alloués aux 28 clubs professionnels, 20 clubs féminins, 298 formations régionales.
Le constat est que la plupart des clubs de football Sénégalais tirent le diable par la queue. Dans un football professionnel moribond, miné par l’absence d’autonomie financière, conséquence directe d’un manque d’attractivité et de visibilité. Et logiquement, d’une absence de sponsors majeurs.
Ce nouveau rappel de l’État, 5 mois après l’arrêt définitif des championnats de football annoncé à la date du 08 juillet 2020 par le comité exécutif de la Fsf, pourrait être fatal au foot local. Rappelons qu’auparavant, en mars 2020 à l’issue d’une réunion d’urgence, le chef de l’État avait pris une série de mesures, incluant « l’interdiction pour 30 jours de toutes les manifestations publiques », onduisant à la suspension du championnat pour une durée de 30 jours.
Depuis lors, joueurs, entraîneurs et dirigeants sportifs sont quasiment restés près d’un an sans activité sportive. Si la date du 02 janvier venait d'être repoussée pour la reprise des championnats de football, ceci constituerait un véritable coup dur pour les clubs qui ont déjà investi et entamé leur présaison.
Certes, la préservation de la santé publique mérite tous les sacrifices, mais la possibilité de réfléchir sur une reprise encadrée et surveillée des activités sportives professionnelles reste pertinente. Des rencontres à huis clos total, sur la base d’un protocole sanitaire rigoureusement appliqué pourquoi pas ? Des concertations État/Mouvement sportif seraient la bienvenue pour tendre vers des solutions moins contraignantes pour ne pas dire fatales pour le foot local.
L’État qui avait fermé les yeux sur ce fameux relâchement, a décidé de resserrer l’étau face à la seconde vague de cas qui serait déjà effective, selon le ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr. Une situation qui inquiète au plus au point le monde sportif, notamment les autorités en charge du football professionnel. Malgré les subventions données par la Fédération sénégalaise de football (Fsf) aux divers clubs de football, toutes divisions comprises. Un peu plus d'un milliard FCFA ont été annoncés en provenance de la Fsf, la CAF et la FIFA. Des fonds alloués aux 28 clubs professionnels, 20 clubs féminins, 298 formations régionales.
Le constat est que la plupart des clubs de football Sénégalais tirent le diable par la queue. Dans un football professionnel moribond, miné par l’absence d’autonomie financière, conséquence directe d’un manque d’attractivité et de visibilité. Et logiquement, d’une absence de sponsors majeurs.
Ce nouveau rappel de l’État, 5 mois après l’arrêt définitif des championnats de football annoncé à la date du 08 juillet 2020 par le comité exécutif de la Fsf, pourrait être fatal au foot local. Rappelons qu’auparavant, en mars 2020 à l’issue d’une réunion d’urgence, le chef de l’État avait pris une série de mesures, incluant « l’interdiction pour 30 jours de toutes les manifestations publiques », onduisant à la suspension du championnat pour une durée de 30 jours.
Depuis lors, joueurs, entraîneurs et dirigeants sportifs sont quasiment restés près d’un an sans activité sportive. Si la date du 02 janvier venait d'être repoussée pour la reprise des championnats de football, ceci constituerait un véritable coup dur pour les clubs qui ont déjà investi et entamé leur présaison.
Certes, la préservation de la santé publique mérite tous les sacrifices, mais la possibilité de réfléchir sur une reprise encadrée et surveillée des activités sportives professionnelles reste pertinente. Des rencontres à huis clos total, sur la base d’un protocole sanitaire rigoureusement appliqué pourquoi pas ? Des concertations État/Mouvement sportif seraient la bienvenue pour tendre vers des solutions moins contraignantes pour ne pas dire fatales pour le foot local.
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