Dans cette interview accordée à Dakaractu, le coordonnateur de la ligue panafricaine Umoja est convaincu qu’actuellement, « les pays de l’Alliance des États du Sahel constituée du Mali, du Burkina et du Niger sont en train d’avancer. Ils sont même en train de voir la création d’une compagnie aérienne. Par contre, la communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) stagne. Elle semble éclopée et balbutiante, dira t-il.
Ce qui bloque dans la mésentente entre les pays de l’Alliance des États du Sahel et la CEDEAO, d’après Hamidou Sidibé, c’est l’aspect souveraineté que le peuple de la CEDEAO fustige. « Il y’a de l’ingérence notamment de la France que les peuples de la CEDEAO n’apprécient guère. Ces populations luttent contre cette forme de colonisation qui les empêche de tendre le pied vers le développement. Ils ont dit assez à la France, assez au Franc CFA et créons notre propre monnaie », a estimé le coordonnateur de la ligue. À en croire l’acteur de la société civile, « la jeunesse de la CEDEAO est pour une souveraineté totale et complète. Par ailleurs, les dirigeants de la CEDEAO sont vus comme une bande de copains qui préservent leurs intérêts. Il faut que la souveraineté qualifie cette entité qui est la CEDEAO… », nous révèle t-il.
Cependant l’intervention du président Bassirou Diomaye Faye, est analysé comme un pas vers le consensus pour une intégration plus large. D’après Hamidou Sidibé, l’actuel président du Sénégal peut s'appuyer sur le facteur souverainiste pour démarcher les discussions entre la CEDEAO et les pays de l’AES. « Ces pays sont rassurants. Il faut rappeler qu’il a pris son bâton de pèlerin. Diomaye ne veut pas rompre avec les acquis de la CEDEAO, mais il faut une refondation de l’institution il appelle à réécrire les textes de la CEDEAO. Vous vous rappelez des sanctions de l’institution contre le Mali qui a même bénéficié du soutien du peuple sénégalais. Il y’a eu des jeunes qui se sont solidarisés massivement au Mali, rappelle-t-il. En donnant deux alternatives pour de possibles retrouvailles entre les putschistes et la CEDEAO : « Soit les pays de l’AES discutent avec les membres de la CEDEAO en vue de revoir la marche de l’organisation intergouvernementale, soit casser la CEDEAO et aller rejoindre l’AES », propose-t-il en considérant qu’il faut discuter et trouver des solutions ensemble tout en sachant que « la dynamique de l’AES est déjà enclenchée ». Toutefois, le coordonnateur de la ligue panafricaine Umoja est d’avis que « la CEDEAO pour sa part, doit faire son deuil et aller rejoindre l’AES. »
La ligue panafricaine Umoja est une organisation internationale et politique. Elle est présente en Afrique, notamment au Burkina, Mali au Niger, en Côte d’Ivoire. Mais aussi, au Canada, en Belgique, en France, Grande Bretagne.
Ce qui bloque dans la mésentente entre les pays de l’Alliance des États du Sahel et la CEDEAO, d’après Hamidou Sidibé, c’est l’aspect souveraineté que le peuple de la CEDEAO fustige. « Il y’a de l’ingérence notamment de la France que les peuples de la CEDEAO n’apprécient guère. Ces populations luttent contre cette forme de colonisation qui les empêche de tendre le pied vers le développement. Ils ont dit assez à la France, assez au Franc CFA et créons notre propre monnaie », a estimé le coordonnateur de la ligue. À en croire l’acteur de la société civile, « la jeunesse de la CEDEAO est pour une souveraineté totale et complète. Par ailleurs, les dirigeants de la CEDEAO sont vus comme une bande de copains qui préservent leurs intérêts. Il faut que la souveraineté qualifie cette entité qui est la CEDEAO… », nous révèle t-il.
Cependant l’intervention du président Bassirou Diomaye Faye, est analysé comme un pas vers le consensus pour une intégration plus large. D’après Hamidou Sidibé, l’actuel président du Sénégal peut s'appuyer sur le facteur souverainiste pour démarcher les discussions entre la CEDEAO et les pays de l’AES. « Ces pays sont rassurants. Il faut rappeler qu’il a pris son bâton de pèlerin. Diomaye ne veut pas rompre avec les acquis de la CEDEAO, mais il faut une refondation de l’institution il appelle à réécrire les textes de la CEDEAO. Vous vous rappelez des sanctions de l’institution contre le Mali qui a même bénéficié du soutien du peuple sénégalais. Il y’a eu des jeunes qui se sont solidarisés massivement au Mali, rappelle-t-il. En donnant deux alternatives pour de possibles retrouvailles entre les putschistes et la CEDEAO : « Soit les pays de l’AES discutent avec les membres de la CEDEAO en vue de revoir la marche de l’organisation intergouvernementale, soit casser la CEDEAO et aller rejoindre l’AES », propose-t-il en considérant qu’il faut discuter et trouver des solutions ensemble tout en sachant que « la dynamique de l’AES est déjà enclenchée ». Toutefois, le coordonnateur de la ligue panafricaine Umoja est d’avis que « la CEDEAO pour sa part, doit faire son deuil et aller rejoindre l’AES. »
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