Selon la revue ConfidentielDakar, le marché du ciment au Sénégal connaît une forte baisse en ce début d’année 2025. Production, exportations et ventes locales sont en berne, un signal inquiétant pour l’industrie du BTP.
Une baisse générale de l’activité
Les chiffres sont sans appel : en janvier 2025, la production de ciment a chuté de 14,3% par rapport à la même période en 2024. Une situation préoccupante, d’autant plus que le mois de janvier est traditionnellement une période de forte production pour les cimenteries. De près de 900 000 tonnes en janvier 2024, la production est passée à 750 000 tonnes, soit une perte d’environ 150 000 tonnes.
Exportations en chute libre
Le marché extérieur n’échappe pas à cette tendance négative. D’après ConfidentielDakar, les exportations de ciment ont connu une baisse brutale de 34,1%. Ce recul significatif témoigne d’une demande internationale en berne ou d’une perte de compétitivité du ciment sénégalais sur les marchés étrangers.
Des ventes locales en repli
La consommation intérieure est elle aussi touchée. Les ventes locales ont enregistré une baisse de 3,9%, suivant ainsi la dynamique générale du secteur. Cette situation s’explique en grande partie par l’arrêt ou le ralentissement des chantiers publics et privés, qui constitue un frein à la demande en ciment.
Un signal alarmant pour le BTP
Traditionnellement, le secteur du ciment est un indicateur clé de la santé du BTP. Or, cette baisse simultanée de la production et des ventes laisse craindre un ralentissement plus profond du secteur de la construction. L’impact économique pourrait être significatif, notamment sur l’emploi et les investissements dans le domaine des infrastructures.
La situation du ciment au Sénégal en ce début 2025 reflète donc des difficultés majeures, que ce soit au niveau national ou à l’international. Reste à voir si des mesures seront prises pour relancer ce secteur stratégique.
Une baisse générale de l’activité
Les chiffres sont sans appel : en janvier 2025, la production de ciment a chuté de 14,3% par rapport à la même période en 2024. Une situation préoccupante, d’autant plus que le mois de janvier est traditionnellement une période de forte production pour les cimenteries. De près de 900 000 tonnes en janvier 2024, la production est passée à 750 000 tonnes, soit une perte d’environ 150 000 tonnes.
Exportations en chute libre
Le marché extérieur n’échappe pas à cette tendance négative. D’après ConfidentielDakar, les exportations de ciment ont connu une baisse brutale de 34,1%. Ce recul significatif témoigne d’une demande internationale en berne ou d’une perte de compétitivité du ciment sénégalais sur les marchés étrangers.
Des ventes locales en repli
La consommation intérieure est elle aussi touchée. Les ventes locales ont enregistré une baisse de 3,9%, suivant ainsi la dynamique générale du secteur. Cette situation s’explique en grande partie par l’arrêt ou le ralentissement des chantiers publics et privés, qui constitue un frein à la demande en ciment.
Un signal alarmant pour le BTP
Traditionnellement, le secteur du ciment est un indicateur clé de la santé du BTP. Or, cette baisse simultanée de la production et des ventes laisse craindre un ralentissement plus profond du secteur de la construction. L’impact économique pourrait être significatif, notamment sur l’emploi et les investissements dans le domaine des infrastructures.
La situation du ciment au Sénégal en ce début 2025 reflète donc des difficultés majeures, que ce soit au niveau national ou à l’international. Reste à voir si des mesures seront prises pour relancer ce secteur stratégique.
Autres articles
-
Levée de l’immunité parlementaire des députés Moustapha Diop et Ndèye Saly Diop Dieng : Constitution des commissions ad hoc prévue ce lundi
-
Formation : l'accréditation des diplômes dans les écoles privées, un casse-tête pour les étudiants
-
Kaolack : Un jeune homme se suicide par pendaison
-
« Nous sommes l’Océan » ( par Christine Fages, Ambassadrice de France au Sénégal )
-
Keur Massar : la gendarmerie démantèle un réseau de faux-monnayeurs et frappe un coup dur contre le trafic de drogue