Face à des bâtiments presque achevés mais toujours inaccessibles, la colère des étudiants sénégalais explose dans plusieurs universités du pays. À Thiès, Ziguinchor ou Dakar, les grèves se multiplient, nourries par une incompréhension totale : comment expliquer que des infrastructures prêtes à 90 % restent fermées ? Pour les étudiants, c’est l’inacceptable lenteur d’un système qui sabote leur avenir. Le ministère, de son côté, reconnaît les blocages financiers, administratifs et techniques, mais assure que l’État est à l'œuvre, avec un plan d'urgence déjà en route. Reste que sur le terrain, la promesse ne nourrit pas, n’héberge pas et ne forme pas. L’engagement affiché du gouvernement est réel, mais les étudiants attendent des actes, pas des discours.
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