
La matinée d’hier a été particulièrement chaude à Rufisque. Opposés à toute idée de déguerpissement, les vendeurs du « marché du téléphone portable » ont apporté une farouche résistance aux agents de la mairie et perpétré des actes de vandalisme.
Tout est parti de la visite des éléments de la brigade de surveillance de la mairie chargée de l’opération de déguerpissement entamée depuis le 4 décembre et toujours en cours. Dans un instinct grégaire, la foule de vendeurs, aveugle, a rudoyé les surveillants de la mairie, obligés de baisser pavillon après une brève réplique. Requinqués par ce repli, les vendeurs, armés de grosses pierres, ont assailli le jardin public, base de la brigade de surveillance, attaqué la mairie qui s’est barricadée, impuissante face à la furie de la centaine de personnes et incendié des pneus et poubelles sur la route nationale bloquée au passage pendant plus d’une heure par les fauteurs de trouble. La barbarie des marchands n’a pas été sans dommages chez les surveillants de la mairie. Cinq blessés dont deux grièvement ont en fait été évacués vers les services de santé. Quelque six éléments de la police accompagnés d’agents de sécurité de proximité ont mis fin à l’intifada des marchands. A l’aide de bombes lacrymogènes et gaz asphyxiants, ils ont dispersé, un peu après 13 heures, les vendeurs ayant subitement perdu de leur témérité. Onze manifestants ont été interpellés et conduits au commissariat de police.
Du côté de la mairie, les autorités n’ont pas été prolixes après l’assaut perpétré par les vendeurs. Avec de la hauteur, Daouda Niang a juste soulevé des inquiétudes. «Ma crainte, c’est que les populations se lèvent elles-mêmes pour régler la situation», argue l’édile de la ville qui préconise «une solution pacifique». D’autres voix se sont cependant levées du côté de la mairie pour réitérer la volonté du conseil municipal : « Pas question de faire marche arrière au sujet du déguerpissement qui est une volonté de population. », souffle un conseiller sous le couvert de l’anonymat rapporte le « Populaire ».
Tout est parti de la visite des éléments de la brigade de surveillance de la mairie chargée de l’opération de déguerpissement entamée depuis le 4 décembre et toujours en cours. Dans un instinct grégaire, la foule de vendeurs, aveugle, a rudoyé les surveillants de la mairie, obligés de baisser pavillon après une brève réplique. Requinqués par ce repli, les vendeurs, armés de grosses pierres, ont assailli le jardin public, base de la brigade de surveillance, attaqué la mairie qui s’est barricadée, impuissante face à la furie de la centaine de personnes et incendié des pneus et poubelles sur la route nationale bloquée au passage pendant plus d’une heure par les fauteurs de trouble. La barbarie des marchands n’a pas été sans dommages chez les surveillants de la mairie. Cinq blessés dont deux grièvement ont en fait été évacués vers les services de santé. Quelque six éléments de la police accompagnés d’agents de sécurité de proximité ont mis fin à l’intifada des marchands. A l’aide de bombes lacrymogènes et gaz asphyxiants, ils ont dispersé, un peu après 13 heures, les vendeurs ayant subitement perdu de leur témérité. Onze manifestants ont été interpellés et conduits au commissariat de police.
Du côté de la mairie, les autorités n’ont pas été prolixes après l’assaut perpétré par les vendeurs. Avec de la hauteur, Daouda Niang a juste soulevé des inquiétudes. «Ma crainte, c’est que les populations se lèvent elles-mêmes pour régler la situation», argue l’édile de la ville qui préconise «une solution pacifique». D’autres voix se sont cependant levées du côté de la mairie pour réitérer la volonté du conseil municipal : « Pas question de faire marche arrière au sujet du déguerpissement qui est une volonté de population. », souffle un conseiller sous le couvert de l’anonymat rapporte le « Populaire ».
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