L'Irlande se joindra "avant la fin de l'année" à la procédure intentée devant la Cour internationale de justice (CIJ) par l'Afrique du Sud qui accuse Israël de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza, a déclaré jeudi le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin.
Le ministre s'exprimait lors d'un débat au Parlement irlandais qui a adopté -sans vote- une motion, non contraignante pour le gouvernement, affirmant qu'Israël mène un "génocide" dans ce territoire palestinien.
"Le gouvernement (irlandais) a l'intention de transmettre une déclaration d'intervention", synonyme d'un ralliement à la procédure dans le jargon de la CIJ, et ce "avant la fin de l'année", a déclaré M. Martin.
Plusieurs pays ont déjà rejoint cette procédure lancée par l'Afrique du Sud en décembre 2023, dont la Bolivie, la Colombie, la Libye, l'Espagne et le Mexique.
L'Afrique du Sud a indiqué le 28 octobre avoir déposé son dossier de "preuves" auprès de la CIJ, qui a confirmé l'avoir reçu.
Israël a critiqué cette procédure et dénoncé une "tentative ignoble" de lui refuser le "droit fondamental de se défendre".
Micheal Martin a insisté sur le fait que l'Irlande "était engagée à défendre et promouvoir une interprétation stricte de la convention sur le génocide, pour assurer le plus haut niveau de protection possible pour les civils" pris dans des conflits armés.
Dublin a reconnu fin mai l'Etat palestinien et approuvé mardi pour la première fois la nomination d'une ambassadrice palestinienne en Irlande.
Dans une décision du 26 janvier, la CIJ a demandé à Israël de faire son possible pour empêcher tout acte de génocide lors de ses opérations militaires et lui a ordonné de garantir un "accès sans entraves" aux enquêteurs mandatés par l'ONU pour examiner les accusations de génocide.
En juillet, elle a rendu, dans une affaire distincte, un avis consultatif selon lequel l'occupation israélienne du territoire palestinien était "illégale" et devait cesser dès que possible.
Bien que les décisions de la CIJ soient juridiquement contraignantes, la cour ne dispose d'aucun moyen concret pour les faire respecter.
L'offensive israélienne à Gaza a fait plus de 43.300 morts, en majorité des civils, selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas.
Elle a été déclenchée par l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.205 personnes en Israël, principalement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens incluant les otages tués en captivité.
Le parlement irlandais débattait jeudi d'une motion présentée par les sociaux-démocrates (opposition) affirmant qu'Israël mène un "génocide" à Gaza et appelant notamment le gouvernement à prendre des sanctions contre Israël. Le gouvernement ne l'a pas soutenue mais ne s'y est pas opposé.
Le ministre s'exprimait lors d'un débat au Parlement irlandais qui a adopté -sans vote- une motion, non contraignante pour le gouvernement, affirmant qu'Israël mène un "génocide" dans ce territoire palestinien.
"Le gouvernement (irlandais) a l'intention de transmettre une déclaration d'intervention", synonyme d'un ralliement à la procédure dans le jargon de la CIJ, et ce "avant la fin de l'année", a déclaré M. Martin.
Plusieurs pays ont déjà rejoint cette procédure lancée par l'Afrique du Sud en décembre 2023, dont la Bolivie, la Colombie, la Libye, l'Espagne et le Mexique.
L'Afrique du Sud a indiqué le 28 octobre avoir déposé son dossier de "preuves" auprès de la CIJ, qui a confirmé l'avoir reçu.
Israël a critiqué cette procédure et dénoncé une "tentative ignoble" de lui refuser le "droit fondamental de se défendre".
Micheal Martin a insisté sur le fait que l'Irlande "était engagée à défendre et promouvoir une interprétation stricte de la convention sur le génocide, pour assurer le plus haut niveau de protection possible pour les civils" pris dans des conflits armés.
Dublin a reconnu fin mai l'Etat palestinien et approuvé mardi pour la première fois la nomination d'une ambassadrice palestinienne en Irlande.
Dans une décision du 26 janvier, la CIJ a demandé à Israël de faire son possible pour empêcher tout acte de génocide lors de ses opérations militaires et lui a ordonné de garantir un "accès sans entraves" aux enquêteurs mandatés par l'ONU pour examiner les accusations de génocide.
En juillet, elle a rendu, dans une affaire distincte, un avis consultatif selon lequel l'occupation israélienne du territoire palestinien était "illégale" et devait cesser dès que possible.
Bien que les décisions de la CIJ soient juridiquement contraignantes, la cour ne dispose d'aucun moyen concret pour les faire respecter.
L'offensive israélienne à Gaza a fait plus de 43.300 morts, en majorité des civils, selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas.
Elle a été déclenchée par l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.205 personnes en Israël, principalement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens incluant les otages tués en captivité.
Le parlement irlandais débattait jeudi d'une motion présentée par les sociaux-démocrates (opposition) affirmant qu'Israël mène un "génocide" à Gaza et appelant notamment le gouvernement à prendre des sanctions contre Israël. Le gouvernement ne l'a pas soutenue mais ne s'y est pas opposé.
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