Un homme de 34 ans a été condamné jeudi soir par la cour d'assises des Yvelines à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa compagne, précédé d'actes de torture et d'un viol, au cours d'une nuit de juillet 2012 à Mantes-la-Jolie. Après trois heures de délibéré, l'accusé a été déclaré coupable de « tortures ou actes de barbarie par concubin, viol par concubin, meurtre concomitant à un autre crime » et sa peine a été assortie d'une rétention de sûreté de 20 ans.
Morte étouffée ou étranglée. Le 24 juillet 2012, Mustapha B. s'était rendu au petit matin au commissariat de Versailles avec ses enfants et son frère pour s'accuser du meurtre de sa compagne de 24 ans, dans l'appartement familial du quartier du Val-Fourré. Deux jours plus tôt, dans la nuit, il avait, selon l'accusation, violenté la jeune femme pendant des heures, lui infligeant une pluie de coups, usant notamment d'un câble et d'une ceinture, avant de la violer. Elle est morte étouffée ou étranglée, selon l'autopsie. La cour a suivi les réquisitions de l'avocate générale, Corinne Moreau, qui avait souligné « l'acharnement » de l'accusé et la « durée » des coups.
Au cours des débats, l'accusé a gardé la tête baissée, une main devant le visage, s'exprimant peu. Interrogé sur les faits, il a affirmé que ce soir-là, il était persuadé que sa femme le trompait et qu'il avait « perdu le contrôle de [lui-même] ». « C'était pas mon intention, je ne voulais pas qu'elle meure", a-t-il répété jeudi, reconnaissant les coups mais niant le viol et le meurtre. En clôture du procès, il a dit vouloir "demander pardon, sincèrement, à toute la famille ».
Morte étouffée ou étranglée. Le 24 juillet 2012, Mustapha B. s'était rendu au petit matin au commissariat de Versailles avec ses enfants et son frère pour s'accuser du meurtre de sa compagne de 24 ans, dans l'appartement familial du quartier du Val-Fourré. Deux jours plus tôt, dans la nuit, il avait, selon l'accusation, violenté la jeune femme pendant des heures, lui infligeant une pluie de coups, usant notamment d'un câble et d'une ceinture, avant de la violer. Elle est morte étouffée ou étranglée, selon l'autopsie. La cour a suivi les réquisitions de l'avocate générale, Corinne Moreau, qui avait souligné « l'acharnement » de l'accusé et la « durée » des coups.
Au cours des débats, l'accusé a gardé la tête baissée, une main devant le visage, s'exprimant peu. Interrogé sur les faits, il a affirmé que ce soir-là, il était persuadé que sa femme le trompait et qu'il avait « perdu le contrôle de [lui-même] ». « C'était pas mon intention, je ne voulais pas qu'elle meure", a-t-il répété jeudi, reconnaissant les coups mais niant le viol et le meurtre. En clôture du procès, il a dit vouloir "demander pardon, sincèrement, à toute la famille ».
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