"Si nous considérons la production que nous avons et nous essayons de voir à l’horizon 2017-2018, combien nous devons produire pour atteindre cet objectif, nous avons le devoir de dire que nous sommes d’accord sur l’objectif mais à quelles conditions ? ».
Ces déclarations, reprises par Libération, sont du responsable de la Ligue démocratique (Ld), Yoro Deh, qui modérait, samedi dernier, la table ronde organisée par sa formation politique sur l’autosuffisance en riz. Etayant ses propos, il déclare : «Les superficies qui sont emblavées vont devoir augmenter, l’organisation du travail va être nécessairement améliorée, la question des terres va être repensée, la redistribution de la production (80% en culture irriguée dans la vallée et 20% dans la zone pluviale) devra être changée. Mais, aussi les questions des semences et celles techniques devront être revues», a fait remarquer M. Deh.
Toutefois, a-t-il poursuivit, pour atteindre cet objectif, il faut inciter les Sénégalais à accepter de consommer le riz local. «Il y a beaucoup de nos concitoyens qui choisissent le riz importé au détriment du produit local», regrette le responsable de la Ligue démocratique. Selon lui, «c’est un problème à adresser à toute la population pour qu’elle soit consciente de l’enjeu qui est de faire en sorte que nous consommons ce que nous produisons chez nous, afin de donner du travail à des Sénégalais».
«Si nous continuons à importer le riz nous faisons travailler des étrangers, nous leur donnons des revenus. C’est la raison pour laquelle, il faudrait un consensus national sur l’autosuffisance en riz et faire en sorte que tous ceux qui doivent être impliqués dans ce processus s’accordent et définissent les objectifs et les étapes à franchir», a-t-il fait savoir.
Plaidant en outre pour le riz local qu’il qualifie d’ailleurs de frais, contrairement à celui importé, l’ancien ministre de la Fonction publique estime que sa consommation revient à booster l’économie des producteurs Sénégalais. «Je considère que le fait même de dire que nous Sénégalais, nous produisons notre riz pour donner notre revenu à des paysans du pays, c’est un plaidoyer suffisant. Cela devrait nous motiver à manger ce que nous produisons comme le font les Thaïlandais et les Chinois».
A l’en croire, si toutefois les dirigeants n’arrivent pas à dépasser cet aspect du problème, «même atteints au bout d’une année, les objectifs de production ne le seront pas l’année suivante. Parce qu’il faudrait que le riz produit soit vendu pour que les paysans puissent avoir des revenus et recommencer le cycle de production», a-t-il ajouté tout en demandant, enfin, de voir dans quelle mesure on pourrait réorienter les commerçants qui gagnaient des revenus dans la chaîne d’importation vers l’achat de la production locale.
Ces déclarations, reprises par Libération, sont du responsable de la Ligue démocratique (Ld), Yoro Deh, qui modérait, samedi dernier, la table ronde organisée par sa formation politique sur l’autosuffisance en riz. Etayant ses propos, il déclare : «Les superficies qui sont emblavées vont devoir augmenter, l’organisation du travail va être nécessairement améliorée, la question des terres va être repensée, la redistribution de la production (80% en culture irriguée dans la vallée et 20% dans la zone pluviale) devra être changée. Mais, aussi les questions des semences et celles techniques devront être revues», a fait remarquer M. Deh.
Toutefois, a-t-il poursuivit, pour atteindre cet objectif, il faut inciter les Sénégalais à accepter de consommer le riz local. «Il y a beaucoup de nos concitoyens qui choisissent le riz importé au détriment du produit local», regrette le responsable de la Ligue démocratique. Selon lui, «c’est un problème à adresser à toute la population pour qu’elle soit consciente de l’enjeu qui est de faire en sorte que nous consommons ce que nous produisons chez nous, afin de donner du travail à des Sénégalais».
«Si nous continuons à importer le riz nous faisons travailler des étrangers, nous leur donnons des revenus. C’est la raison pour laquelle, il faudrait un consensus national sur l’autosuffisance en riz et faire en sorte que tous ceux qui doivent être impliqués dans ce processus s’accordent et définissent les objectifs et les étapes à franchir», a-t-il fait savoir.
Plaidant en outre pour le riz local qu’il qualifie d’ailleurs de frais, contrairement à celui importé, l’ancien ministre de la Fonction publique estime que sa consommation revient à booster l’économie des producteurs Sénégalais. «Je considère que le fait même de dire que nous Sénégalais, nous produisons notre riz pour donner notre revenu à des paysans du pays, c’est un plaidoyer suffisant. Cela devrait nous motiver à manger ce que nous produisons comme le font les Thaïlandais et les Chinois».
A l’en croire, si toutefois les dirigeants n’arrivent pas à dépasser cet aspect du problème, «même atteints au bout d’une année, les objectifs de production ne le seront pas l’année suivante. Parce qu’il faudrait que le riz produit soit vendu pour que les paysans puissent avoir des revenus et recommencer le cycle de production», a-t-il ajouté tout en demandant, enfin, de voir dans quelle mesure on pourrait réorienter les commerçants qui gagnaient des revenus dans la chaîne d’importation vers l’achat de la production locale.
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