Devant la barre, l’épouse Fatou Kiné Fall qui a introduit la plainte contre le mis en cause, est revenue sur les faits.
« J’ai hébergé le voleur qui est une proche, mais j’étais partie en voyage à Kaolack lorsqu’il déménageait mon appartement, emportant toutes mes affaires, mes bijoux en or, mes habits, mes cheveux naturels, mes draps et même ma chambre à coucher a été démonté », a-t-elle confié. Interpellé sur les preuves attestant de la culpabilité du prévenu, la plaignante a expliqué avoir été renseigné par les voisins.
« Après enquête, des riverains m’ont informé que Ngagne était passé dans mon appartement et il était accompagné de 2 de ses amis pour procéder au vol. Il vivait là-bas, d’ailleurs, avant que je ne parte à Kaolack, il avait pris le soin de changer de logement et a pu trouver une chambre ailleurs, j’ai donc fermé l’appartement à clé », a ajouté l’épouse Seck.
Prévenu récidiviste pour abus de confiance et escroquerie, Ngagne D. Niang a livré sa version des faits.
« J’avais loué l’appartement et j’y vivais avec ma femme c’est lorsque je ne pouvais plus assurer correctement le loyer que j’ai décidé de céder le logement au couple », a-t-il dit.
Interpellé par le maitre des poursuites sur le témoignage du nommé Mamadou Ngom qui l’aurait aperçu le jour des faits, il tente tant bien que mal à se tirer d’affaire.
« Il parle du jour où je déménageais et cela s’est passé devant le couple Seck. Cette nuit j’ai pris mon matelas pour partir j’avais un ventilateur et 1 sac avec moi », s’est-il justifié. Il ressort, par ailleurs, dans le Pv d’enquête, que 2 sacs contenant des effets et un ventilateur appartenant au couple a été retrouvé dans la villa où logeait le prévenu, mais pour celui-ci, la présence de ces bagages ont une explication.
« C’est son mari Serigne M. Seck ici présent qui m’a confié les 2 sacs et le ventilateur pour que je les garde pour lui. Je ne savais même pas ce qu’ils contenaient », dira Ngagne, avant d'être démenti par Serigne M. Seck.
« Je ne lui ai jamais confié des bagages. Ngagne est un voisin et on a partagé le même quartier à Saint-Louis », a déclaré ce dernier. Son épouse Fatou Kiné qui avait accompagné le jour de la perquisition les limiers, a restitué le contenu des bagages qui renfermaient ses propres effets.
« Nous avons trouvé les bagages sur le couloir de la maison où il vivait. Ils m’appartiennent tous. Il y’avait dans les sacs mes 6 écharpes, 3 getzners, mes draps, 8 perruques de cheveux naturels entre autres effets », a-t-elle relevé estimant le préjudices à 2 500 000 Fcfa dont de l’or volé d’une valeur de 950 000Fcfa.
Dans son réquisitoire, le parquet a qualifié l’affaire de rocambolesque. Selon le maitre des poursuites, le prévenu cherche à échapper à l’imputabilité des faits qu’il considère constants. Le ministère public a, toutefois, requis 2 ans dont 1 an ferme contre Ngagne D. Niang.
La défense a pour sa part posé l’interrogation de la matérialité des faits.
« Ils ont habité dans le même endroit il est difficile de croire au vol », a expliqué le conseil. Qu’est-ce qui a été volé ?, s’est-il contenté de dire attirant ainsi l’attention sur l’absence de preuve émanant de la partie civile. Invitant la cour à apprécier davantage les faits, la robe noire a plaidé pour une application bienveillante de la loi pénale.
Dans son verdict, le juge a disqualifié les faits en vol commis la nuit. Il a ainsi déclaré coupable le mis en cause et l’a condamné à 3 mois d’emprisonnement ferme et le paiement de 500 000 FCFA en guise de dommages et intérêts.
« J’ai hébergé le voleur qui est une proche, mais j’étais partie en voyage à Kaolack lorsqu’il déménageait mon appartement, emportant toutes mes affaires, mes bijoux en or, mes habits, mes cheveux naturels, mes draps et même ma chambre à coucher a été démonté », a-t-elle confié. Interpellé sur les preuves attestant de la culpabilité du prévenu, la plaignante a expliqué avoir été renseigné par les voisins.
« Après enquête, des riverains m’ont informé que Ngagne était passé dans mon appartement et il était accompagné de 2 de ses amis pour procéder au vol. Il vivait là-bas, d’ailleurs, avant que je ne parte à Kaolack, il avait pris le soin de changer de logement et a pu trouver une chambre ailleurs, j’ai donc fermé l’appartement à clé », a ajouté l’épouse Seck.
Prévenu récidiviste pour abus de confiance et escroquerie, Ngagne D. Niang a livré sa version des faits.
« J’avais loué l’appartement et j’y vivais avec ma femme c’est lorsque je ne pouvais plus assurer correctement le loyer que j’ai décidé de céder le logement au couple », a-t-il dit.
Interpellé par le maitre des poursuites sur le témoignage du nommé Mamadou Ngom qui l’aurait aperçu le jour des faits, il tente tant bien que mal à se tirer d’affaire.
« Il parle du jour où je déménageais et cela s’est passé devant le couple Seck. Cette nuit j’ai pris mon matelas pour partir j’avais un ventilateur et 1 sac avec moi », s’est-il justifié. Il ressort, par ailleurs, dans le Pv d’enquête, que 2 sacs contenant des effets et un ventilateur appartenant au couple a été retrouvé dans la villa où logeait le prévenu, mais pour celui-ci, la présence de ces bagages ont une explication.
« C’est son mari Serigne M. Seck ici présent qui m’a confié les 2 sacs et le ventilateur pour que je les garde pour lui. Je ne savais même pas ce qu’ils contenaient », dira Ngagne, avant d'être démenti par Serigne M. Seck.
« Je ne lui ai jamais confié des bagages. Ngagne est un voisin et on a partagé le même quartier à Saint-Louis », a déclaré ce dernier. Son épouse Fatou Kiné qui avait accompagné le jour de la perquisition les limiers, a restitué le contenu des bagages qui renfermaient ses propres effets.
« Nous avons trouvé les bagages sur le couloir de la maison où il vivait. Ils m’appartiennent tous. Il y’avait dans les sacs mes 6 écharpes, 3 getzners, mes draps, 8 perruques de cheveux naturels entre autres effets », a-t-elle relevé estimant le préjudices à 2 500 000 Fcfa dont de l’or volé d’une valeur de 950 000Fcfa.
Dans son réquisitoire, le parquet a qualifié l’affaire de rocambolesque. Selon le maitre des poursuites, le prévenu cherche à échapper à l’imputabilité des faits qu’il considère constants. Le ministère public a, toutefois, requis 2 ans dont 1 an ferme contre Ngagne D. Niang.
La défense a pour sa part posé l’interrogation de la matérialité des faits.
« Ils ont habité dans le même endroit il est difficile de croire au vol », a expliqué le conseil. Qu’est-ce qui a été volé ?, s’est-il contenté de dire attirant ainsi l’attention sur l’absence de preuve émanant de la partie civile. Invitant la cour à apprécier davantage les faits, la robe noire a plaidé pour une application bienveillante de la loi pénale.
Dans son verdict, le juge a disqualifié les faits en vol commis la nuit. Il a ainsi déclaré coupable le mis en cause et l’a condamné à 3 mois d’emprisonnement ferme et le paiement de 500 000 FCFA en guise de dommages et intérêts.
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