À la barre, il a nié les faits qui lui sont reprochés. Il explique : " Ce jour-là, je me rendais chez ma copine aux Mamelles et en cours de route, elle m'a appelé pour me demander de lui acheter des cigarettes. Une fois dans la boutique, j'ai essayé de sensibiliser le boutiquier sur les dangers de la cigarette et que ce dernier est cancérigène. Et c'est au moment de rentrer dans l'appartement de ma copine qu'un certain O Diagne m'a interpellé pour me reprocher de m'être présenté comme un gendarme. Il ne m'a même pas laissé le temps de m'expliquer et il a alerté le voisinage. Par la suite, je lui ai demandé qu'on aille à la police pour que cette affaire soit tirée au clair.
Reprenant la parole, le juge lui rappelle les déclarations du boutiquier en l'occurrence D Ba à l'enquête préliminaire. La partie civile avait soutenu qu'il avait reconnu le prévenu parce que ce n'était pas la première fois qu'il venait dans sa boutique en lui faisant croire qu'il était un gendarme en montrant une carte. Sur ce, il lui réclamait la somme de 15 mille francs, mais le boutiquier n'a pas voulu lui donner et il est revenu un autre jour et il l'a reconnu.
Quant au témoin Babacar D, il laisse entendre que lorsqu'il l'a interpellé, il lui a demandé son unité d'appartenance dans l'armée.
Lors de son réquisitoire, le ministère public a soutenu que les faits qui sont reprochés au prévenu sont établis pour la bonne et simple raison que les récits de la partie civile et du témoin sont confortés par un certain nombre d'éléments. Les choses se sont aggravées lorsqu'il a déclaré au boutiquier D Ba qu'il était un gendarme. Suffisant pour lui de requérir 2 mois de prison ferme.
Quant à la défense, elle a plaidé une application bienveillante de la loi pénale. En rendant son verdict, le tribunal a relaxé le prévenu du délit d'usurpation de fonction avant de le condamner à 2 mois assortis de sursis pour tentative d'escroquerie.
Aïda Ndiaye Fall
Reprenant la parole, le juge lui rappelle les déclarations du boutiquier en l'occurrence D Ba à l'enquête préliminaire. La partie civile avait soutenu qu'il avait reconnu le prévenu parce que ce n'était pas la première fois qu'il venait dans sa boutique en lui faisant croire qu'il était un gendarme en montrant une carte. Sur ce, il lui réclamait la somme de 15 mille francs, mais le boutiquier n'a pas voulu lui donner et il est revenu un autre jour et il l'a reconnu.
Quant au témoin Babacar D, il laisse entendre que lorsqu'il l'a interpellé, il lui a demandé son unité d'appartenance dans l'armée.
Lors de son réquisitoire, le ministère public a soutenu que les faits qui sont reprochés au prévenu sont établis pour la bonne et simple raison que les récits de la partie civile et du témoin sont confortés par un certain nombre d'éléments. Les choses se sont aggravées lorsqu'il a déclaré au boutiquier D Ba qu'il était un gendarme. Suffisant pour lui de requérir 2 mois de prison ferme.
Quant à la défense, elle a plaidé une application bienveillante de la loi pénale. En rendant son verdict, le tribunal a relaxé le prévenu du délit d'usurpation de fonction avant de le condamner à 2 mois assortis de sursis pour tentative d'escroquerie.
Aïda Ndiaye Fall
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