Traité de lesbienne, Maty 3 pommes solde ses comptes avec la fille de Fatoumata Ndiaye "Fouta Tampi" à la barre

Mère célibataire domiciliée à Yoff, Thiaba Niang a été attraite devant la barre du tribunal d'instance de Dakar pour répondre des faits de violence et voie de fait au préjudice de Maty 3 pommes. Pour ce délit, la fille de Fatoumata Ndiaye "Fouta Tampi " sera édifiée sur son sort le 30 janvier prochain.


La fille de Fatoumata Ndiaye "Fouta Tampi", est traduite à la barre du tribunal d'instance de Dakar pour violences et voie de fait sur la personne de Mame Maty Fall alias Maty 3 pommes. Né le 20 janvier 2003, Thiaba Niang n'a pas encore fini de comparaître en justice. Jugée ce 19 janvier par la même juridiction pour violences et voie de fait et injures sur les réseaux sociaux, elle est à nouveau attraite à la barre pour les mêmes faits au préjudice de Mame Maty Fall alias Maty 3 pommes. 

En effet, l'animatrice avait fait un live sur les réseaux sociaux pour parler du problème entre la mise en cause Thiaba Niang et sa mère. Une sortie qui n'a pas plu à la jeune maman célibataire. Sur ce, Thiaba Niang a fait une vidéo pour traiter Maty 3 pommes de lesbienne.

À la barre, la prévenue Thiaba Niang a reconnu les faits qui lui sont reprochés alléguant que c'est la partie civile qui l'avait attaquée en premier. " Elle avait fait une vidéo pour me critiquer. Par la suite, j'ai répliqué en la traitant de lesbienne. Les faits se sont produits, il y a un an. Et je le regrette vraiment.

Prenant la parole, l'avocat de la partie civile Me Abdoul Daff n'a pas raté l'occasion pour déverser son courroux sur la prévenue. Il estime que Thiaba Niang a mis en danger le ménage de sa cliente. "Ma cliente est une mère de famille. Elle s'est mariée depuis 14 ans. Vous imaginez, ce que vos propos ont fait à ses enfants. Cette plainte n'est que pédagogique. J'ai moi-même rédigé la plainte non pas pour enfoncer la prévenue, mais pour qu'elle apporte la preuve de ces accusations", a soutenu Me Daff.

Selon lui, il est tant que le ministère public règle le désordre sur les réseaux sociaux. Il faut qu'elle arrête. À l'issue de sa plaidoirie, la robe noire a fait savoir que sa cliente n'a pas demandé de dommage et d'intérêt.

Selon le délégué du procureur, les délits de violence et voie de faits sont constants dès lors que la prévenue l'a reconnu devant la barre de cette juridiction. "Les propos qu'elle a tenus constituent une violence et voie de fait, alors qu'elle n'a aucune preuve de ce qu'elle avance. Parce que ces propos ont causé un choc émotionnel de la part de la partie civile", a relevé le délégué du maître des poursuites qui requiert 1 mois de prison ferme contre elle. 

Assurant sa propre défense, la mise en cause a demandé pardon au tribunal et promet de ne plus recommencer. 
L'affaire a été mise en délibéré au 30 janvier prochain.
Jeudi 26 Janvier 2023
Dakaractu




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