Alors que les Guinéens sont frappés de pleins fouets par les effets de la conjoncture économique mondiale liée à la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, c’est dans ce contexte que le Président de la Transition guinéenne a été mal inspiré, à l’occasion de son adresse à la Nation le 31 décembre 2022, d’apparaitre à la télévision d’Etat, la RTG, dans un bling-bling qui frise l’insolence.
Sortant du palais Mohamed V, la démarche visiblement rassurante, le légionnaire français monte dans une voiture luxueuse garée à la devanture du bâtiment pour prendre la direction d’un endroit dont on a du mal à situer avec précision sous grande escorte. Du choix des lumières au décor de la vidéo, tout est dans la démesure et l’immodération. Après son discours, on le voit monter dans un hélicoptère, qui décollera dans la foulée pour survoler l’esplanade du palais Mohamed V, quartier général du pouvoir depuis le renversement d’Alpha Condé.
Au lendemain de la diffusion de ces images, la toile n’a pas manqué de s’enflammer. Les éditorialistes ont dénoncé une forme de communication qui est en parfait décalage avec les réalités que vivent les populations guinéennes. Mieux, l’opinion publique nationale n’a pas reconnu l’homme du 5 septembre 2021 qui avait décrié le train de vie de l’Etat et la mauvaise gestion des ressources du pays par l’élite dirigeante pour ainsi justifier la prise du pouvoir. Si c’est la Direction de la Communication et de l’Information (DCI), cellule de communication de la Présidence de la République qui a conseillé le colonel Mamadi Doumbouya de se mettre dans cette posture-là, c’est qu’elle est complètement passée à côté. L’opération de communication a produit un effet boomerang.
Cette communication qui montre un colonel Mamadi Doumbouya qui qui s’est complètement embourgeoisé et métamorphosé par les privilèges du pouvoir contraste avec la volonté proclamée par ce dernier de faire de la moralisation de la vie publique et de la lutte contre la corruption et la mal gouvernance comme étant son cheval de bataille. Ils sont nombreux les Guinéens à se demander de la pertinence d’un organe comme celui de la Cour de Répression des Infractions économique et financières (CRIEF). Non sans souligner le fait que les membres du CNRD (Comité national du Rassemblement pour le Développement), l’organe militaire qui dirige la Guinée depuis le 5 septembre, refusent jusqu’à présent de déclarer leurs biens et de publier la liste des membres du CNRD.
Pendant que le procès des événements du 28 septembre 2009 se déroule sous nos yeux, le colonel Mamadi Doumbouya semble ne pas tirer les leçons de notre passé encore récent. De nos jours, si le CNDD (Conseil national pour la Démocratie et le Développement) est à la barre pour des faits liés à la gestion du pouvoir, il faut s’attendre à ce que le CNRD, après cette transition, vienne, à son tour, répondre. Car, dans ce pays, plus rien ne sera comme avant. Et c’est le colonel Mamadi Doumbouya lui-même qui a ouvert la boite de pandore.
Sortant du palais Mohamed V, la démarche visiblement rassurante, le légionnaire français monte dans une voiture luxueuse garée à la devanture du bâtiment pour prendre la direction d’un endroit dont on a du mal à situer avec précision sous grande escorte. Du choix des lumières au décor de la vidéo, tout est dans la démesure et l’immodération. Après son discours, on le voit monter dans un hélicoptère, qui décollera dans la foulée pour survoler l’esplanade du palais Mohamed V, quartier général du pouvoir depuis le renversement d’Alpha Condé.
Au lendemain de la diffusion de ces images, la toile n’a pas manqué de s’enflammer. Les éditorialistes ont dénoncé une forme de communication qui est en parfait décalage avec les réalités que vivent les populations guinéennes. Mieux, l’opinion publique nationale n’a pas reconnu l’homme du 5 septembre 2021 qui avait décrié le train de vie de l’Etat et la mauvaise gestion des ressources du pays par l’élite dirigeante pour ainsi justifier la prise du pouvoir. Si c’est la Direction de la Communication et de l’Information (DCI), cellule de communication de la Présidence de la République qui a conseillé le colonel Mamadi Doumbouya de se mettre dans cette posture-là, c’est qu’elle est complètement passée à côté. L’opération de communication a produit un effet boomerang.
Cette communication qui montre un colonel Mamadi Doumbouya qui qui s’est complètement embourgeoisé et métamorphosé par les privilèges du pouvoir contraste avec la volonté proclamée par ce dernier de faire de la moralisation de la vie publique et de la lutte contre la corruption et la mal gouvernance comme étant son cheval de bataille. Ils sont nombreux les Guinéens à se demander de la pertinence d’un organe comme celui de la Cour de Répression des Infractions économique et financières (CRIEF). Non sans souligner le fait que les membres du CNRD (Comité national du Rassemblement pour le Développement), l’organe militaire qui dirige la Guinée depuis le 5 septembre, refusent jusqu’à présent de déclarer leurs biens et de publier la liste des membres du CNRD.
Pendant que le procès des événements du 28 septembre 2009 se déroule sous nos yeux, le colonel Mamadi Doumbouya semble ne pas tirer les leçons de notre passé encore récent. De nos jours, si le CNDD (Conseil national pour la Démocratie et le Développement) est à la barre pour des faits liés à la gestion du pouvoir, il faut s’attendre à ce que le CNRD, après cette transition, vienne, à son tour, répondre. Car, dans ce pays, plus rien ne sera comme avant. Et c’est le colonel Mamadi Doumbouya lui-même qui a ouvert la boite de pandore.
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