Une enquête a été ouverte en février 2023, suite à la découverte par la Direction des Opérations Douanières (DOD) française d’un entrepôt situé en région parisienne et źźa permis de découvrir plus de 300 kg de civelles (anguilles), destinés à être envoyés au Sénégal.
L’enquête a permis d’établir que le Sénégal constituait « le pays de rebond de ces espèces protégées ayant pour destination finale l’Asie ». C’est dans ce cadre qu’une demande d’entraide judiciaire internationale a été transmise par le juge d’instruction français aux autorités judiciaires sénégalaises conformément à la Convention d'entraide judiciaire entre le Sénégal et la France.
La coopération entre les enquêteurs sénégalais de la DIC et les enquêteurs français a permis d’établir que les civelles pêchées en France étaient acheminées depuis l’aéroport de Roissy dans les bagages en soute de passeurs de diverses nationalités asiatiques (des Chinois et des Malaisiens). Après un séjour d’environ 3 semaines dans des bassins spécialement aménagés dans des entrepôts de la périphérie de Dakar, les civelles étaient réexportées vers Hong Kong par fret aérien. Ainsi, l’enquête a pu déterminer que « le passage par l’Afrique permettait de masquer l’origine réelle des civelles et d’éluder la réglementation liée à l’exportation de civelles (Anguila Anguila) protégées par la Convention sur le Commerce International des Espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), en déclarant frauduleusement la marchandise comme une autre espèce non protégée ».
L'ONG EAGLE-Sénégal, spécialiste de la lutte contre le trafic de faune en Afrique, a également apporté son concours et soutien à cette affaire en mettant à disposition de la Police Judiciaire Sénégalaise, à travers la Division des Investigations Criminelles (DIC), les renseignements qu’elle détenait sur les agissements de l’organisation criminelle au Sénégal.
Plusieurs personnes ont été entendues notamment un ressortissant chinois, contre lequel un mandat d’arrêt international a été délivré, et qui pourrait faire l’objet d’une demande d’extradition par la France. Plusieurs perquisitions ont été opérées, permettant de récolter de précieux éléments de preuve, et de saisir une grande quantité de matériel utilisé par le réseau de trafiquants (climatiseurs, purificateur d’eau, appareil d’oxygénation de l’eau, bassins, congélateurs etc).
L’enquête a permis d’établir que le Sénégal constituait « le pays de rebond de ces espèces protégées ayant pour destination finale l’Asie ». C’est dans ce cadre qu’une demande d’entraide judiciaire internationale a été transmise par le juge d’instruction français aux autorités judiciaires sénégalaises conformément à la Convention d'entraide judiciaire entre le Sénégal et la France.
La coopération entre les enquêteurs sénégalais de la DIC et les enquêteurs français a permis d’établir que les civelles pêchées en France étaient acheminées depuis l’aéroport de Roissy dans les bagages en soute de passeurs de diverses nationalités asiatiques (des Chinois et des Malaisiens). Après un séjour d’environ 3 semaines dans des bassins spécialement aménagés dans des entrepôts de la périphérie de Dakar, les civelles étaient réexportées vers Hong Kong par fret aérien. Ainsi, l’enquête a pu déterminer que « le passage par l’Afrique permettait de masquer l’origine réelle des civelles et d’éluder la réglementation liée à l’exportation de civelles (Anguila Anguila) protégées par la Convention sur le Commerce International des Espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), en déclarant frauduleusement la marchandise comme une autre espèce non protégée ».
L'ONG EAGLE-Sénégal, spécialiste de la lutte contre le trafic de faune en Afrique, a également apporté son concours et soutien à cette affaire en mettant à disposition de la Police Judiciaire Sénégalaise, à travers la Division des Investigations Criminelles (DIC), les renseignements qu’elle détenait sur les agissements de l’organisation criminelle au Sénégal.
Plusieurs personnes ont été entendues notamment un ressortissant chinois, contre lequel un mandat d’arrêt international a été délivré, et qui pourrait faire l’objet d’une demande d’extradition par la France. Plusieurs perquisitions ont été opérées, permettant de récolter de précieux éléments de preuve, et de saisir une grande quantité de matériel utilisé par le réseau de trafiquants (climatiseurs, purificateur d’eau, appareil d’oxygénation de l’eau, bassins, congélateurs etc).
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