"Nous avons assisté hier à des bisbilles entre les populations de Tobène et les Industries Chimiques du Sénégal (Ics). C'est une situation récurrente qui découle de plusieurs facteurs". C'est la déclaration faite par le coordonnateur régional de "Publiez ce que vous payez" à Thiès et membre du Forum Civil, Abdou Aziz Diop.
Lequel a fustigé les litiges fonciers enregistrés dans le département de Tivaouane particulièrement au village de Tobène (Méouane). Il l'a fait savoir lors de l'atelier de recherche-action sur les indicateurs pertinents du développement durable à Tivaouane, organisé, par Enda-Diapol à Thiès.
Occasion saisie par Abdou Aziz Diop pour interpeller à nouveau l'État du Sénégal à renégocier le contrat avec les Ics entre autres entreprises extractives qui, selon lui, n'accordent aucune importance aux droits des populations impactées. "Dans le nouveau code minier de 2016, il y a l'article 94 qui parle du respect des droits humains, des droits socio-économiques, des droits environnementaux du code minier. Mais on voit que les entreprises foulent du pied les droits des populations et sans voix de recours. C'est une situation que l'État devrait prendre à bras le corps", rappelle-t-il.
Avant de poursuivre : "je pense que la solution structurelle et durable qui vaille, pour l'intérêt de tous, c'est la renégociation du contrat entre l'État du Sénégal et les Ics. Ce, pour la simple raison que l'État n'en profite pas. Et les Ics ne payent aucune redevance, aucune taxe à l'État du Sénégal ni aux collectivités riveraines impactées surtout quand on sait que les populations sont dépossédées de leurs moyens de survie. Ce sont des logiques contradictoires car l'entreprise n'est pas venue développer le Sénégal ou les communautés. Elle est venue pour faire du profit or les populations sont dans une logique de profit. C'est une zone de terroir qui s’était adonnée à la culture, aux travaux champêtres, surtout la zone des Niayes".
" Nous demandons purement et simplement la renégociation du contrat entre l'État du Sénégal et les Ics pour rééquilibrer en faveur de l'État mais aussi des collectivités locales territoriales impactées. Parce que c'est une situation qui ne peut pas prospérer, sinon ce sont des conflits récurrents qui viendront. Et nous demandons aux populations de passer de l'indignation à l'action. L'action à travers les cadres de concertation, mais l'action à travers les voix de recours, les voix de recours à travers les textes mais les voix de recours à travers les juridictions", a-t-il suggéré.
Revenant sur le projet de renforcement du rôle et de la place des sociétés civiles du sud dans la mise en œuvre d'un agenda 2030 transformateur, le secrétaire exécutif au dialogue politique d’Enda Diapol, Mamadou Abdoulaye Mbengue, a signalé que cet atelier va permettre à terme, de définir de manière pertinente les indicateurs de développement durable (ODD). Car, selon lui, le manque d'implication des communautés a grandement favorisé "l’échec" dans l'atteinte des ODD. "Il s'agira à travers ce projet d'amener les populations et les communautés à un apprentissage du développement durable. Parce que si les ODD ont connu un échec, c'est parce que quelque part, il y a eu cette carence dans la participation citoyenne et dans la mobilisation des communautés", a-t-il laissé entendre.
Et d'ajouter : "c'est cela que nous comptons réparer dans la mise en œuvre de ce projet d'ici 2030, avec l'implication des populations de Tivaouane, Darou-Khoudoss, Méouane pour qu'à terme, elles puissent sentir une avancée dans l'appropriation mais également, susciter la participation de l'ensemble des acteurs pour l'atteinte des objectif en 2030 des ODD".
Lequel a fustigé les litiges fonciers enregistrés dans le département de Tivaouane particulièrement au village de Tobène (Méouane). Il l'a fait savoir lors de l'atelier de recherche-action sur les indicateurs pertinents du développement durable à Tivaouane, organisé, par Enda-Diapol à Thiès.
Occasion saisie par Abdou Aziz Diop pour interpeller à nouveau l'État du Sénégal à renégocier le contrat avec les Ics entre autres entreprises extractives qui, selon lui, n'accordent aucune importance aux droits des populations impactées. "Dans le nouveau code minier de 2016, il y a l'article 94 qui parle du respect des droits humains, des droits socio-économiques, des droits environnementaux du code minier. Mais on voit que les entreprises foulent du pied les droits des populations et sans voix de recours. C'est une situation que l'État devrait prendre à bras le corps", rappelle-t-il.
Avant de poursuivre : "je pense que la solution structurelle et durable qui vaille, pour l'intérêt de tous, c'est la renégociation du contrat entre l'État du Sénégal et les Ics. Ce, pour la simple raison que l'État n'en profite pas. Et les Ics ne payent aucune redevance, aucune taxe à l'État du Sénégal ni aux collectivités riveraines impactées surtout quand on sait que les populations sont dépossédées de leurs moyens de survie. Ce sont des logiques contradictoires car l'entreprise n'est pas venue développer le Sénégal ou les communautés. Elle est venue pour faire du profit or les populations sont dans une logique de profit. C'est une zone de terroir qui s’était adonnée à la culture, aux travaux champêtres, surtout la zone des Niayes".
" Nous demandons purement et simplement la renégociation du contrat entre l'État du Sénégal et les Ics pour rééquilibrer en faveur de l'État mais aussi des collectivités locales territoriales impactées. Parce que c'est une situation qui ne peut pas prospérer, sinon ce sont des conflits récurrents qui viendront. Et nous demandons aux populations de passer de l'indignation à l'action. L'action à travers les cadres de concertation, mais l'action à travers les voix de recours, les voix de recours à travers les textes mais les voix de recours à travers les juridictions", a-t-il suggéré.
Revenant sur le projet de renforcement du rôle et de la place des sociétés civiles du sud dans la mise en œuvre d'un agenda 2030 transformateur, le secrétaire exécutif au dialogue politique d’Enda Diapol, Mamadou Abdoulaye Mbengue, a signalé que cet atelier va permettre à terme, de définir de manière pertinente les indicateurs de développement durable (ODD). Car, selon lui, le manque d'implication des communautés a grandement favorisé "l’échec" dans l'atteinte des ODD. "Il s'agira à travers ce projet d'amener les populations et les communautés à un apprentissage du développement durable. Parce que si les ODD ont connu un échec, c'est parce que quelque part, il y a eu cette carence dans la participation citoyenne et dans la mobilisation des communautés", a-t-il laissé entendre.
Et d'ajouter : "c'est cela que nous comptons réparer dans la mise en œuvre de ce projet d'ici 2030, avec l'implication des populations de Tivaouane, Darou-Khoudoss, Méouane pour qu'à terme, elles puissent sentir une avancée dans l'appropriation mais également, susciter la participation de l'ensemble des acteurs pour l'atteinte des objectif en 2030 des ODD".
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