Le coronavirus est-il en train de vivre ses derniers jours au Sénégal ? La question trouve tout son sens dans le fait que depuis quelques jours, le nombre de cas enregistrés ne cesse de baisser. Une tendance baissière constatée aussi bien par les populations que par les scientifiques impliqués dans la lutte contre cette maladie.
Le Président fondateur de l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), rappelle que c’est dans le cadre normal de l’évolution des épidémies qui connaissent différentes phases allant du temps de latence à la décroissance.
Constatant cette décrue, le Pr Mboup affirme que le pic a été rapidement atteint au Sénégal et que ça correspond à ce qu’avait révélé la modélisation faite au niveau de l’IRESSEF.
Pour expliquer maintenant cette baisse de l’épidémie qui semble se dessiner, le scientifique convoque plusieurs hypothèses dont la première est l’immunité de groupe. Selon lui, les chiffres préliminaires dont il dispose, montrent un taux de circulation faible du virus dans la population, avec un taux d’anticorps très élevé. Mais de l’avis du virologue, il ne faut pas s’enflammer. « On doit rester modeste (…) il ne faut pas se relâcher », conseille-t-il.
Apparue le 02 mars au Sénégal, la COVID-19 a été détectée à ce jour chez 14618 personnes dont 10923 guéries et 300 décès. Les cas actifs sont chiffrés à 3394.
Le Président fondateur de l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), rappelle que c’est dans le cadre normal de l’évolution des épidémies qui connaissent différentes phases allant du temps de latence à la décroissance.
Constatant cette décrue, le Pr Mboup affirme que le pic a été rapidement atteint au Sénégal et que ça correspond à ce qu’avait révélé la modélisation faite au niveau de l’IRESSEF.
Pour expliquer maintenant cette baisse de l’épidémie qui semble se dessiner, le scientifique convoque plusieurs hypothèses dont la première est l’immunité de groupe. Selon lui, les chiffres préliminaires dont il dispose, montrent un taux de circulation faible du virus dans la population, avec un taux d’anticorps très élevé. Mais de l’avis du virologue, il ne faut pas s’enflammer. « On doit rester modeste (…) il ne faut pas se relâcher », conseille-t-il.
Apparue le 02 mars au Sénégal, la COVID-19 a été détectée à ce jour chez 14618 personnes dont 10923 guéries et 300 décès. Les cas actifs sont chiffrés à 3394.
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