Alors qu’il lui reste encore 3 ans et six mois à tirer, E. Bakhoum qui se dit persuadé d’être victime d’un règlement de comptes, revient sur ses déboires.
« J’ai été transféré à la MAC de Gossas et j’en suis sûr, cela est un règlement de comptes avec le greffier en chef de la prison de Koutal pour des causes que j’ignore. Le dimanche, c'est vers cinq (5) heures du matin qu’un agent m'a réveillé pour me demander si j’avais écrit un transfèrement. Je lui ai répondu par la négative, mais il m’a demandé de prendre mes bagages. Une fois arrivé au poste de police, le greffier m’a laconiquement dit ces mots : « Ernest déguena ligua wah ! Je suis au courant de tes propos » sans pour autant m’expliquer, au fond, de quoi il s’agissait. Je me suis retrouvé à la maison d’arrêt et de correction de Gossas. Mais cette prison n’accueille que des détenus qui ont de courtes peines. Pour le moral je ne dois pas rester avec des détenus qui au bout d’un ou deux mois sortent en me laissant sur place. C’est inhumain de nous faire subir cela ! »
En plus, indique E. Bakhoum, les peines allant de 3 ans et plus ne peuvent être transférées dans des maisons d’arrêt ou les conditions d’habitation laissent à désirer. « Les chambres sont trop exiguës et les couches laissent à désirer. Avec près de trois ans encore à rester enfermé, il me faut entretenir mon corps en faisant du sport, ici le matériel nécessaire n’existe pas », se plaint-il.
Assez pour Ernest d’entamer une grève de la faim depuis hier afin de demander son transfert vers le camp pénal de Koutal ou Liberté 6.
Nos tentatives de joindre la Direction de la prison de Koutal sont restées vaines. Mais sous le couvert de l’anonymat, un responsable a cependant tenu à préciser que ces transfèrements sont dans l’ordre normal des choses. Ce sont les directions qui décident de la bonne marche de la prison et qui affectent un prisonnier récalcitrant ou peu coopératif ailleurs. Il y a aussi des faveurs qu’on leur accorde pour des rapprochements familiaux. Il n’y a aucun règlement de comptes, assure-t-il.
« J’ai été transféré à la MAC de Gossas et j’en suis sûr, cela est un règlement de comptes avec le greffier en chef de la prison de Koutal pour des causes que j’ignore. Le dimanche, c'est vers cinq (5) heures du matin qu’un agent m'a réveillé pour me demander si j’avais écrit un transfèrement. Je lui ai répondu par la négative, mais il m’a demandé de prendre mes bagages. Une fois arrivé au poste de police, le greffier m’a laconiquement dit ces mots : « Ernest déguena ligua wah ! Je suis au courant de tes propos » sans pour autant m’expliquer, au fond, de quoi il s’agissait. Je me suis retrouvé à la maison d’arrêt et de correction de Gossas. Mais cette prison n’accueille que des détenus qui ont de courtes peines. Pour le moral je ne dois pas rester avec des détenus qui au bout d’un ou deux mois sortent en me laissant sur place. C’est inhumain de nous faire subir cela ! »
En plus, indique E. Bakhoum, les peines allant de 3 ans et plus ne peuvent être transférées dans des maisons d’arrêt ou les conditions d’habitation laissent à désirer. « Les chambres sont trop exiguës et les couches laissent à désirer. Avec près de trois ans encore à rester enfermé, il me faut entretenir mon corps en faisant du sport, ici le matériel nécessaire n’existe pas », se plaint-il.
Assez pour Ernest d’entamer une grève de la faim depuis hier afin de demander son transfert vers le camp pénal de Koutal ou Liberté 6.
Nos tentatives de joindre la Direction de la prison de Koutal sont restées vaines. Mais sous le couvert de l’anonymat, un responsable a cependant tenu à préciser que ces transfèrements sont dans l’ordre normal des choses. Ce sont les directions qui décident de la bonne marche de la prison et qui affectent un prisonnier récalcitrant ou peu coopératif ailleurs. Il y a aussi des faveurs qu’on leur accorde pour des rapprochements familiaux. Il n’y a aucun règlement de comptes, assure-t-il.
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