Soutien de la Communauté internationale à la force conjointe G5 Sahel : Paris et Washington ne parlent pas le même langage.


Soutien de la Communauté internationale à la force conjointe G5 Sahel : Paris et Washington ne parlent pas le même langage.
La recrudescence des attaques jihadistes et prises d'otages dans le Sahel ont occupé les débats jeudi dernier au Conseil de sécurité des Nations unies.
Dans son allocution, le ministre des Affaires étrangères burkinabè, Alpha Barry qui s'exprimait au nom du G5 Sahel, a appelé la Communauté internationale à s'impliquer davantage pour appuyer les efforts les pays du Sahel qui font face difficilement aux assauts des jihadistes.
Selon le chef de la diplomatie burkinabè, une coalition internationale, à l'image de ce qui se fait en Syrie et en Irak doit être déployée dans le Sahel pour lutter efficacement contre les bandes armées.
La secrétaire générale adjointe de l'Onu pour l'Afrique a abondé dans le même sens et a demandé aux grandes puissances d'assister les pays qui subissent des attaques jihadistes.
Seulement, si les grandes puissances sont unanimes sur le fait que la situation sécuritaire mérite un soutien conséquent, les approches diffèrent. 
Les États-Unis, représentés par l'ambassadeur adjoint Jonathan Cohen, sont favorables à un soutien bilatéral et non à un mandat onusien.
Pour sa part, l'ambassadeur français, François Delattre a plaidé pour un renforcement du soutien multilatéral via un mandat robuste, fait savoir Lemonde.fr.
Loin de la bataille d'approches à laquelle semble se livrer les Etats-Unis et la France, la Russie se dit favorable à un financement de la force conjointe G5 Sahel avec le budget ordinaire de l'Onu. 
Lundi 20 Mai 2019




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