Dans un entretien qu’il a accordé au journal « L’Observateur », l’ancien directeur général de Petrosen signataire en 2004 du contrat pétrolier avec Hunt Oil Company qui conduit à la production du premier baril de Sangomar a rompu le silence pour une séance d’explication. Serigne Mboup répondant aux spéculations, rassure que le Sénégal n'est pas lésé.
« Les contrats sont publics, les 18% sont les parts de Petrosen. Le Code pétrolier nous disait à l'époque qu'on pouvait aller de 10 à 20%, cela faisait partie des négociations parce que nous n'avions pas accepté d'aller en dessous de 18% » renseigne-t-il.
Poursuivant son propos, il précise qu’ « on n'avait jamais fait de forage en eau profonde au Sénégal, le risque était grand. Nous avons trois sources de revenus (la part de Petrosen, la production par tranche qui est de 20% pour l'État et les taxes et impôts). C'est aussi simple que cela, mais ces montants importent peu, au début, puisqu'il faut rembourser pour les frais d'investissements qui sont des centaines de millions de dollars, cela fait des milliards en FCFA à rembourser » dit-il.
Autres articles
-
Mali: au moins 48 morts dans un effondrement d'une mine d'or (autorités)
-
Sortie médiatique du MESRI : le SAES démonte les propos du Dr Abdourahmane Diouf et dénonce une rupture unilatérale du dialogue avec le syndicat
-
Zelensky annonce avoir refusé un accord avec Washington sur les minerais ukrainiens
-
Fermeture des bases françaises au Sénégal : Inquiétude chez près de 500 employés
-
Kaolack – Finale nationale de Dictée : L’académie de Rufisque et celle de Thiès sur le toit du Sénégal